Les grandes et moyennes surfaces (GMS) sont soumises, comme les officines, à un encadrement très strict de la publicité sur les autotests. Toute communication sur ces dispositifs médicaux est restreinte à l’espace de vente.
Pas de publicité pour les autotests hors les murs. Y compris de manière virtuelle, la vente de ces produits étant interdite sur Internet. Un arrêté paru hier au « Journal officiel » durcit les dispositions émises par l’arrêté du 1er juin. La publicité à destination du grand public « en faveur d’un autotest désigné sous un nom de marque ou de produit commercial » est limitée aux pharmaciens au sein de leurs officines et aux personnes habilitées au sein de leurs locaux de vente.
Les GMS, autorisées à commercialiser ces produits du 28 décembre au 31 janvier, doivent donc se conformer à cette réglementation. Ce qui n’est apparemment pas toujours le cas, comme le relève l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « La grande distribution a déjà communiqué par mail à ses clients sur la vente d’autotests », révèle le syndicat, qui incite les pharmaciens à signaler ces pratiques contraires à la réglementation sur le site gouvernemental dédié.
Il est également possible de dénoncer, sur ce même site, un prix d’autotest trop élevé.
En réaction au PLFSS
Les entreprises du médicament alertent sur le risque du référencement sélectif
Rappel de lots
Hydrea : un risque de sous-dosage pour les patients qui ouvrent la gélule
Géraldine Noury-Pépion, l’engagement coopératif
A la Une
Médicaments et pesticides : tout le littoral français est contaminé