Dans quelles situations cliniques

Publié le 11/04/2013
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Chez les patients ayant des symptômes urinaires invalidants, il est conseillé de commencer par un traitement médical. Les alphabloquants peuvent être prescrits dans tous les cas (y compris de façon intermittente), la phytothérapie étant plutôt réservée aux patients âgés ayant des symptômes modérés et les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (à utiliser de façon prolongée en raison de leur long délai d’action se comptant en mois) à ceux ayant une prostate volumineuse.

En cas d’échec, les associations thérapeutiques apportent un réel bénéfice et permettent d’améliorer encore les symptômes. C’est ainsi qu’on combine alphabloquant et inhibiteur de la 5-alpha-réductase chez des patients obstructifs ayant une volumineuse prostate et alphabloquant et anticholinergique (diminuent les contractions du muscle lisse vésical ; oxybutinine-Ditropan, toltérodine-Détrusitol, trospium-Ceris) en cas de signes irritatifs (hyperactivité vésicale : pollakiurie, urgenturie) associés (bien que longtemps incriminés dans le risque de rétention aiguë d’urine, les anticholinergiques ne sont plus contre-indiqués). Enfin, l’association alphabloquant et inhibiteur de la 5-phosphodiestérase (en l’occurrence pour lors uniquement le tadalafil-Cialis 5 mg) s’adresse aux patients chez lesquels les anomalies mictionnelles sont liées aux troubles sexuels).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2998