Mobilisation générale en mai

Menaces sur le monopole, l’indépendance et le maillage, ruptures de stocks ingérables, économie moribonde… : les pharmaciens n’en peuvent plus et les syndicats des départements méditerranéens lancent l’idée d’un mouvement de grève, suivi par tous leurs confrères. Le 30 mai, dans toute la France, 90 % des titulaires ferment boutique et 30 000 pharmaciens, préparateurs et étudiants sont dans les rues pour dénoncer les pénuries de médicaments, les territoires fragiles, la situation économique du réseau, la libéralisation de la vente en ligne et l’absence de réforme des études du 3e cycle attendue depuis 7 ans. La mobilisation aura permis de faire vriller les politiques de leurs positions. Reçus à Bercy, les syndicats et les groupements auront réussi à éloigner les menaces sur la vente en ligne. Entendus au ministère de la Santé alors que les négociations conventionnelles avec l’assurance-maladie sont à la peine, les syndicats auront obtenu les promesses de Frédéric Valletoux pour favoriser la substitution. Tenues ?