L’alignement des prix des princeps sur leurs génériques poursuit lentement son œuvre. Après les deux vagues enregistrées en janvier et en mars au « Journal officiel », c’est au tour de Risperdal (rispéridone).
À compter du 1er juillet, l’antipsychotique Risperdal (rispéridone) en comprimés s’aligne sur le prix de ses génériques dans ses trois dosages. Le prix public passe à 8,09 euros pour les 60 comprimés à 1 mg, à 16,10 euros pour les 60 comprimés à 2 mg, et à 8,51 euros pour les 30 comprimés à 4 mg, soit une baisse de 10 %.
Publiée au « Journal officiel » ce matin, cette baisse de prix va intervenir 7 mois après la mise en application de l’article 66 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2019, qui encadre plus strictement l’utilisation de la mention « non substituable » par les prescripteurs et prévoit le remboursement du patient sur la base du prix générique lorsqu’il préfère le princeps sans raison justifiée. Mais cette dernière mesure a été fustigée par les syndicats de pharmaciens et les acteurs du générique. Si son but est louable, elle risquait fort d’inciter les laboratoires de princeps à aligner leurs prix sur les génériques et donc casser toute concurrence puisqu’ils remettent ainsi en cause l’intérêt principal, si ce n’est le seul, du générique : son prix. Selon le GEMME, une quarantaine de présentations sont concernées par cet alignement depuis le début de l’année (lire notre article « abonné »).
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