Pfizer s'est engagé à vendre à prix coûtant certains de ses médicaments et vaccins à 45 pays pauvres, dans le cadre d'une initiative annoncée lors du Forum économique de Davos.
Pour le moment, cinq pays (Sénégal, Rwanda, Ghana, Malawi et Ouganda) ont rejoint cet accord, qui se concentre sur cinq domaines thérapeutiques : les maladies infectieuses, l'oncologie, les maladies rares, les maladies inflammatoires et la santé féminine. « Avec tout ce que nous avons appris et accompli ces deux dernières années, il est maintenant temps de commencer à refermer davantage le fossé séparant ceux qui peuvent avoir accès à ces innovations et ceux qui ne le peuvent pas », a déclaré le PDG de Pfizer, Albert Bourla.
Au total, 23 vaccins et médicaments de l'entreprise sont brevetés dans les domaines concernés. Plusieurs traitements contre des cancers, mais aussi l'antiviral Paxlovid et le vaccin de Pfizer contre le Covid-19 pourront donc être vendus à prix coûtant aux pays défavorisés qui signeront l'accord. Selon Pfizer, « cet engagement va accroître l'accès aux médicaments et vaccins brevetés de Pfizer disponibles aux États-Unis et dans l'Union européenne pour près de 1,2 milliard de personnes ». À l'avenir, l'accord pourra être automatiquement étendu à d'autres médicaments développés par le laboratoire.
La vente à prix coûtant signifie que seuls les coûts de fabrication et les dépenses de transport seront facturés dans les pays bénéficiaires de l'accord. Pfizer doit par ailleurs travailler avec les cinq pays déjà signataires pour identifier les changements nécessaires (notamment en matière de procédures, d'infrastructures ou encore de formation du personnel soignant) afin que ces traitements arrivent effectivement jusqu'aux patients.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité