L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) se montre très critique vis-à-vis des nouvelles modalités de déclaration par les fournisseurs des remises consentis aux officinaux pour les spécialités génériques auprès du CEPS* (« Journal officiel » du 1er mars). « Le CEPS, qui fixe les prix des médicaments, voit son pouvoir encore renforcé par ce décret qui l’érige en organisme de contrôle de l’économie officinale. Il paraît évident qu’en demandant une déclaration globale, molécule par molécule, le CEPS pourra aisément agir sur les prix des médicaments », estime ainsi l’organisation, qui qualifie le mécanisme mis en place de « machiavélique ». « Le gouvernement peut agir soit directement en abaissant le taux de remise prévu sur les génériques (actuellement fixé à 40 %), soit indirectement en baissant le prix des médicaments, explique l’UNPF. Dans ce dernier cas, les laboratoires seront alors confrontés à une baisse de leur chiffre d’affaires et ne pourront plus consentir à des remises à hauteur de 40 %… » Dans ce contexte, le syndicat présidé par Jean-Luc Fournival demande que la profession puisse participer à la négociation relative à la fixation des prix des médicaments qui affectent en grande partie l’économie officinale.
Déclaration des remises : un système « machiavélique », selon l’UNPF
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Publié le 06/03/2015
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* Comité économique des produits de santé.
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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