Le comité économique des produits de santé (CEPS) a confirmé deux baisses de prix successives des compresses stériles, à compter du 15 décembre 2025 puis du 15 décembre 2026.
Des baisses de prix des compresses stériles sont prévues et vont s’effectuer en deux temps. Une première baisse aura lieu le 15 décembre 2025 et une seconde le 15 décembre 2026, selon une décision du comité économique des produits de santé (CEPS) publiée au « Journal officiel » du 25 novembre. Les produits concernés sont les compresses non tissées stériles et les compresses de gaze hydrophile stériles inscrites sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR), qui se présentent en différentes tailles et différents conditionnements (boîtes de 10 sachets x 2, de 25 sachets x 2 ou de 50 sachets x 2).
Au final, les baisses de prix sont en moyenne de 14,4 %. La plus petite baisse est de 8,3 %, pour les compresses non tissées stériles, ≥ 56 cm² et < 100 cm², boîte de 10 sachets x 2, dont le prix passera de 3,25 euros TTC à 2,98 euros TTC au 15 décembre 2026. La plus forte baisse de prix, de 19,43 %, concerne les compresses de gaze hydrophile, stériles, ≥ 100 cm², 50 sachets x 2, dont le prix passera de 6,64 euros TTC à 5,35 euros TTC au 15 décembre 2026.
Afin de justifier ces baisses, le CEPS indique qu'il estime nécessaire d’appliquer une révision des prix, « compte tenu de l'ancienneté tarifaire des dispositifs concernés ; du prix d'achat constaté par les distributeurs au détail (compte tenu des remises, ristournes et avantages commerciaux) ; et du montant remboursé par l'assurance-maladie obligatoire (55 millions d'euros en 2024) ».
Le CEPS avait informé les exploitants et distributeurs au détail des produits mentionnés* (ou les organisations les représentant) de sa volonté de baisser le prix des compresses stériles, dans un avis de projet publié au « Journal officiel » le 30 septembre. En revanche, en l’absence de convention avec ces organismes, la décision de baisser le prix a été prise unilatéralement par le CEPS « au regard des dépenses remboursées actuelles et prévues » et en considérant que « les conditions tarifaires doivent être compatibles avec le respect de l'ONDAM ».
*Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (SNITEM) et Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO).
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