Le tumor necrosis factor (TNF) est une cytokine pro-inflammatoire impliquée dans la régulation d’un large éventail de processus biologiques incluant la prolifération cellulaire, la différenciation, l’apoptose, le métabolisme des lipides et la coagulation.Les anti-TNF alpha peuvent s’opposer à l’activité pro-inflammatoire du TNF alpha, par deux mécanismes : en bloquant son récepteur (adalimumab, infliximab, certolizumab, golimumab), ou en le captant en jouant le rôle d’un récepteur soluble (étanercept).Le natalizumab, un inhibiteur de certaines intégrines, des molécules d’adhésion, exprimées notamment à la surface des lymphocytes, bloque le passage des lymphocytes activés à travers la barrière hémato-encéphalique (sclérose en plaques).Les antiangiogéniques s’opposent à la néoangiogenèse en inhibant les récepteurs de certaines protéines jouant un rôle clef dans la prolifération des néovaisseaux, comme le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) au cours des processus tumoraux.Le dénosumab empêche l'activation du récepteur RANK situé à la surface des ostéoclastes et de leurs précurseurs, diminuant ainsi la résorption osseuse.Le benralizumab et le reslizumab inhibent le récepteur de l’interleukine 5. Une cytokine qui joue un rôle clé dans l’inflammation et la réponse allergique en favorisant la production et la survie des éosinophiles.Le dupilumab inhibe les interleukines 4 et 13 (des cytokines caractéristiques de la réponse inflammatoire de type 2). L'inflammation de type 2 peut, dans certaines situations, s'emballer et entraîner une hyperactivité anormale du système immunitaire ; avec des titres élevés d'IgE et une hyperéosinophilie.Le guselkumab est un inhibiteur de l’interleukine 23, très impliquée dans les phénomènes inflammatoires.Le trastuzumab reconnaît spécifiquement le récepteur du facteur de croissance épidermique HER2, dont la surexpression (de mauvais pronostic) s’observe dans 20 à 30 % des cancers du sein.Le rituximab est un anticorps monoclonal anti-CD20, un récepteur lymphocytaire, exprimé, notamment, dans 95 % des lymphomes non hodgkiniens.Le ranibizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre le VEGF-A (facteur de croissance de l’endothélium vasculaire de type A), qui induit une prolifération des cellules endothéliales, une néovascularisation et une augmentation de la perméabilité vasculaire au cours de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).Le tériparatide stimule l’ostéoformation.Le tocilizumab et le sarilumab sont des inhibiteurs de l’interleukine 6. Une cytokine intervenant dans l’inflammation, la régulation de la résorption osseuse et la thrombopoïèse (production des plaquettes).Le palivizumab est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre un épitope du site antigénique A de la protéine de fusion du virus respiratoire syncytial (VRS).Le sécukinumab et le brodalumab sont des anticorps monoclonaux dirigés contre l’interleukine 17A (cytokine pro-inflammatoire, notamment impliquée dans des processus inflammatoires choniques).L’ustékinumab est un anticorps monoclonal inhibiteur à la fois des interleukines (pro-inflammatoires) IL-12 et IL-23.L’ipilimumab, le nivolumab et (plus récemment) le cémiplimab et le durvalumab sont des inhibiteurs de points de contrôle (« checkpoints ») de diverses cellules du système immunitaire, permettant de lever l’inhibition induite par les cellules tumorales et ainsi de réactiver l’activité anticancéreuse physiologique du système immunitaire.L’évolocumab et l’alirocumab diminuent l’hypercholestérolémie en ciblant la PCSK9 (proproteine convertase subtilisin/kexin 9), une sérine protéase qui joue un rôle important dans l’élimination hépatique du cholestérol.L’omalizumab neutralise les IgE.Le benralizumab et le reslizumab s’opposent aux effets de l’interleukine 5.Le frémanezumab et le galcanézumab sont des anti-CGRP (Peptide Relié au Gène de la Calcitonine).Le ravulizumab inhibe la fraction C5 du complément ; limitant ainsi le processus d’hémolyse.L’émicizumab est un anticorps monoclonal humanisé bispécifique mimant l’activité du facteur VIII. Il ne présente pas d'homologie structurelle ou de séquence avec le facteur VIII, ce qui lui permet de ne pas être neutralisé par les inhibiteurs dirigés contre le facteur VIII, ni d'en stimuler la formation.Le védolizumab est un immunosuppresseur biologique sélectif de l'intestin se liant spécifiquement à l'intégrine α4β7, exprimée préférentiellement sur certains lymphocytes T.
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Publié le 15/09/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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