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Seringues artistiques
Vendredi 26 février 2021
Rodrigo Reinoso est un artiste franco-argentin d’un nouveau genre. Ou plutôt, du genre « recyclage des déchets de soins ». Ses œuvres s’appellent Diabetic Mondrian, Hyperglycémie, Trinité de la seringue ou Ciudad diabetica (photo). Et, qu’elles soient photos, tableaux, collages ou vidéos, toutes sont réalisées avec des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) issus du traitement du diabète : aiguilles et seringues usagées, boites à déchets, bandelettes glycémiques…
Pourquoi les DASRI, pourquoi le diabète ? Parce que Rodrigo Reinoso est diabétique depuis l’âge de 1 an : « je vis avec depuis 24 ans », déclare-t-il. Et aussi, parce qu’il a vraiment pris conscience du problème de recyclage en Argentine où il a passé 3 ans, et où il n’y a pas un circuit fermé, comme en France, pour jeter proprement ces déchets. « Là-bas, il faut les mettre à la poubelle et c’est un risque pour les gens, très pauvres, qui les trient. Comme cela me paraissait éthiquement impossible de me défaire ainsi de mes déchets, je les ai gardés et au bout d’un moment, j’ai eu envie d’en faire quelque chose. J’ai d’abord commencé à photographier les seringues, puis j’ai franchi un cap et je me suis mis à les utiliser, et donc à recycler tout ce matériel pour faire des collages ». En mars 2021, son travail sera exposé à la galerie de l’ambassade d’Argentine, avec le soutien de DASTRI.
Crédit photo : Rodrigo Reinoso

Arrête ton char !
VENDREDI 19 FÉVRIER 2021
A Nice, pour rien au monde on ne manquerait le rendez-vous annuel du Carnaval. Ou presque. Car un virus est passé par là et a tout arrêté, y compris le traditionnel défilé de chars. Comme en signe de résistance, un unique char, statique celui-là, trône pourtant au beau milieu de la place Massena. La ville a baptisé Carnavalovirus cet ultime symbole d'une fête gâchée. Ou plutôt remise à plus tard... Car sur le socle du char immobile, le passant (masqué !) peut lire ce message empli d'espoir :
« CARNAVALOVIRUS : Il règne sur le monde depuis plus d'un an et tente en ce début d'année de se couronner "Roi du Carnaval de Nice 2021" en essayant de s'approprier la couronne et de la mettre sur sa tête. Mais il peine. Ses petites mandibules sont trop courtes. Le masque et le vaccin les raccourcissent de jour en jour. Le règne de l'usurpateur du monde est en train de prendre fin et la planète en sera bientôt totalement débarrassée. Une fois terrassé, Carnavalovirus brûlera mais les Niçois auront au préalable récupéré la couronne royale revenant de droit au Roi du Carnaval 2022. »
Crédit photo : Catherine Cerruti

Des pharmaciens chasseurs de fake news
Vendredi 12 février
Les pharmaciens belges réagissent aux fake news sur les médicaments qui prolifèrent sur le Net et les réseaux sociaux à la vitesse de la propagation du coronavirus. Ainsi, du 8 au 21 février, on peut trouver, dans les pharmacies belges de la Fédération Wallonie Bruxelles (et membres de l’Association des unions de pharmaciens/AUP) une affiche alertant sur les risques pour la santé liés à ces fake news « Ces fausses informations peuvent se révéler dangereuses lorsqu’elles concernent la santé. Elles peuvent, par exemple, conduire à un arrêt du traitement et à des complications graves, dans un contexte où certains patients craignent ou évitent de se rendre chez leur médecin ou à l’hôpital », dénonce l’Association des unions de pharmaciens (AUP). « De même, rappellent les confrères wallons, un achat de médicament ou d’un produit de santé motivé par de fausses informations et sans les conseils et l’accompagnement appropriés peut avoir de lourdes conséquences sur la santé. »
Au pays de la BD, une série d’affiches très graphiques a été choisie pour relayer ces mises en garde, incitant la population à exercer son sens critique : « Vérifiez vos sources, plus que jamais ! Ne prenez pas pour argent comptant les informations contenues dans un article sur la santé. Son auteur(e) dispose-t-il/elle des compétences requises pour aborder le sujet ? Vous avez un doute, une question ? Demandez conseil à votre pharmacien ! »
Crédit photo : AUP

Un message qui fait boule de neige
Vendredi 5 février
En Chine, on ne lésine pas avec les masques : dans la province de Jilin, au nord-est du pays, ce bonhomme de neige en porte sept ! Il faut dire que la statue, aux allures de Bouddha, comporte autant de têtes à protéger…
L’œuvre, plutôt réussie, arbore également un message sanitaire « portez des masques pour prévenir un nouveau coronavirus ». Un message d’autant plus important dans cette province du Jilin qui connaît une résurgence de Covid depuis janvier et qui, au 5 février, recense plus de 300 patients atteints du Covid-19, principalement dans les villes de Changchun et de Tonghua.
Mais en Chine, on ne lésine pas seulement sur les masques : des mesures sanitaires drastiques sont prises dès l’apparition du moindre foyer épidémique, comme l’isolement complet de quartiers, voire de villes entières. Cela a notamment été le cas à Tonghua, où des milliers d’habitants, interdits de sortie, étaient approvisionnés en nourriture et produits de première nécessité uniquement par des travailleurs sociaux en combinaison intégrale… mais avitaillés en trop faible quantité. Ce blocus a soulevé la colère des habitants, qui ont dénoncé auprès des autorités publiques et sur les réseaux sociaux les pénuries alimentaires.
Crédit photo : AFP

Un groupe de rock qui bulle
Vendredi 29 janvier
The Flaming Lips, groupe de rock aux « lèvres enflammées », a trouvé une parade pour retrouver son public : le concert sous bulles. Ainsi, les 22 et 23 janvier, à Oklahoma City aux États-Unis, The Flaming Lips a chanté en face de spectateurs enfermés dans des bulles pouvant accueillir jusqu’à trois personnes. Chaque bulle, dotée de haut-parleurs, dispose d'une réserve d'oxygène d'une heure et dix minutes, a affirmé Wayne Coyne, le chanteur du groupe. De plus, elles disposent toutes d’une bouteille d'eau, d'un ventilateur à piles, d'une serviette et d'un panneau « Je dois faire pipi/il fait chaud ici » !
Pour ne pas rigoler pas avec les règles sanitaires, chaque participant devait porter un masque jusqu'à l'entrée dans sa bulle et se soumettre à un test de température. Le concept n’est pas une première pour Wayne Coyne qui, depuis quelques années déjà, bien avant la pandémie, avait pris l’habitude d'apparaître lors de concerts dans une bulle transparente et de s'élancer parmi la foule. Séduit par l’idée de partager cette expérience avec le public, c’est en septembre que Wayne Coyne commande une centaine de bulles plastiques. Et inaugure des concerts d’un nouveau genre, des concerts sanitaires, qui pourraient devenir le modèle d’une « nouvelle normalité ».
Crédit photo : capture d'écran Youtube

Humour sans masque
Vendredi 22 janvier 2021
Dénichée entre les plumes tièdes des « Pigeons pharmaciens » (groupe Facebook), cette affichette pleine d'esprit et de bon sens a logiquement retenu l'attention de votre « canard » préféré ! Placée à l'entrée d'une parapharmacie de l'Ile de la Réunion, elle rappelle tout à la fois l'obligation du geste barrière et la vocation de l'endroit… vendre des produits de santé. Après les formats A4 grincheux qui barraient nos vitrines au printemps dernier - PLUS DE MASQUE… PLUS DE GEL…-, ce message témoigne d'un fatalisme amusé face à la crise et ses contraintes. S'il cache les sourires, le masque sait aussi les provoquer.

La vaccination en pharmacie, so British !
Vendredi 15 janvier
Sélectionnées par le National Health Service (NHS), six pharmacies britanniques ont pu commencer à vacciner des patients contre le Covid-19 dès le 14 janvier. Parmi les heureux élus, Andrew Hodgson, pharmacien à Macclesfield, dans le nord-ouest de l'Angleterre, est ici en train d'injecter pour la première fois une dose du vaccin développé par AstraZeneca/université d'Oxford à un homme de 82 ans. « C'est probablement le plus grand jour de ma carrière », a déclaré le pharmacien à l'agence de presse « PA Media », ajoutant que toute l'équipe officinale se sentait « très enthousiaste à l'idée de participer au déploiement du vaccin ». Alors que plus de 3 millions de doses ont déjà été injectées au Royaume-Uni, le NHS et le ministère de la Santé ont décidé d'autoriser près de 200 pharmacies, toutes capables de délivrer de gros volumes de vaccins, à participer à la campagne d'ici à la fin du mois de janvier. L'objectif du premier ministre, Boris Johnson, est de vacciner douze millions de Britanniques à la mi-février. Les autorités sanitaires du royaume envisagent déjà de s'appuyer sur un nombre encore plus grand de pharmacies, y compris sur des petites officines de quartier, pour accélérer encore davantage la campagne de vaccination.
Crédit photo : AFP

Pharmacie drive-in… side !
Vendredi 8 janvier
Plus de peur que de mal ! Si l'image est impressionnante, elle n'a heureusement pas causé de victime… mis à part, tout de même, deux blessés légers. Et c'est presque un miracle, à en croire Jean-Pierre Bosset, titulaire de l'officine, qui se serait bien passé de cette visite aussi brutale qu'incongrue.
Mercredi dernier, à Bompas (Pyrénées-Orientales), au beau milieu de la matinée, un véhicule défonçant la devanture de la pharmacie, a pénétré jusqu'aux comptoirs de délivrance. C'est un homme de 76 ans qui a provoqué l'accident. Le conducteur s'est garé, par erreur, sur la rampe d'accès de l'officine. L'homme conduisait un véhicule hybride automatique qu'il ne maîtrisait visiblement pas… Se retrouvant coincée entre le véhicule et les meubles de la pharmacie, une cliente d'une soixantaine d'années a été légèrement blessée, de même que le conducteur. « À cette heure-ci, d'habitude, il y a une dizaine de clients. Ça aurait pu être encore plus grave », a déclaré Jean-Pierre Bosset dans la presse locale.
Crédit photo : DR

L'année Covid, comme une symphonie
Vendredi 18 décembre 2020
Pour finir cette année hors normes, c'est à un véritable voyage émotionnel que nous vous invitons. Grâce à l'initiative originale de Fitbit, constructeur de montres connectées, notre image de la semaine est aujourd'hui plus sonore que visuelle. Musicale, même ! Pour créer sa « Symphonie du Stress », Fitbit a eu l'idée d'agglomérer une combinaison de données Fitbit (minutes actives moyennes, durée du sommeil et fréquence cardiaque au repos) provenant de ses utilisateurs français du 1er janvier au 6 septembre 2020, avec des données de tendances de recherche sur Internet et le sentiment des posts sur les réseaux sociaux au cours de la même période.
C'est le compositeur et chef d'orchestre Ben Palmer, accompagné du producteur et concepteur sonore Aston Rudi, qui a traduit en notes l'ensemble de ces données en une composition originale. Enregistrée à l'iconique centre Barbican de Londres, en conformité avec les mesures de sécurité Covid-19, la partition est une symphonie unique, mêlant un puissant orchestre de 20 musiciens, la grâce du Covent Garden Sinfonia au son électronique urbain d'Aston Rudi.
Ce voyage émotionnel vécu par les Français a été mis en musique permettant ainsi de visualiser l'impact du stress vécu en 2020, mais aussi les moments de joie inattendus. Le clip sonore égraine ainsi les mois de l'année Covid et alterne les moments forts de l'actualité épidémique, politique et même climatique avec des images plus intimes, celles d'un quotidien à la fois confiné et partagé. Selon une enquête menée par Fitbit, plus d’un Français sur trois (37 %) a déclaré que 2020 avait été l'année la plus stressante de sa vie.
Pour voir la vidéo de la « Symphonie du stress Fitbit », cliquer ICI

Un Père Noël bulle
Vendredi 11 décembre
Après les enfants bulle, voici le Père Noël placé dans une bulle en plastique, une solution ingénieuse et conforme aux règles sanitaires en vigueur, qui a été déployée à Seattle, aux États-Unis, en ce mois de décembre placé sous le signe du Covid-19. Ainsi, les enfants peuvent rencontrer le Père Noël en toute sécurité, pour eux comme pour lui. Un autre Père Noël sous bulle a également été observé au Danemark. N’oublions pas que le Père Noël est une personne âgée, donc à risque de contracter une forme grave de coronavirus !
Crédit photo : AFP

Covid : un test qui vire au rouge
Vendredi 4 décembre
À Saint-Quentin-de-Caplong, en Gironde, Jean-Christophe Mauro a décidé de proposer un « test Covid » à ses clients. Le viticulteur qui travaille en agriculture biologique n'a pas décidé de changer de métier mais a simplement trouvé une idée originale pour promouvoir sa nouvelle cuvée. La perte du goût et de l'odorat figurant parmi les nombreux symptômes dont peuvent souffrir les personnes infectées par le Covid, Jean-Christophe Mauro a voulu permettre aux amateurs de Bordeaux d'être fixé sur leur état de santé. Il suffit de suivre le mode d'emploi indiqué sur l'étiquette de la bouteille. « Verse-toi un grand verre de vin et sens-le. Si tu arrives à le sentir, goûte-le. Si tu arrives à le sentir et à le goûter, tu n’as pas la Covid. » Un procédé qui semblera, pour beaucoup, plus simple et plus agréable qu'un test PCR. Le trait d'humour du viticulteur girondin a en tout cas porté ses fruits. « On avait 2 800 bouteilles, on vient d’en rajouter 1 800 avec un nouveau millésime mais on ne va pas tenir longtemps », a confié Jean-Christophe Mauro à « 20minutes.fr », un peu surpris par le nombre de commandes qu'il doit maintenant honorer. Espérons que ses clients n'auront pas à subir un autre type de test après avoir savouré l'un de ses crus. Un test qui, lui, pourrait bien s'avérer positif…

Tête de virus
Vendredi 27 novembre
En Inde, un bien étrange volontaire de la défense civile a été observé sur un marché de New Delhi, avec une tête en forme de coronavirus. Plus précisément, l’homme était affublé d’un casque rond et rouge, muni de pointes terminées par des boules. Le déguisement a été créé par l’artiste Gowtham. Tout simplement : avec un casque de moto cassé et quelques bouts de papier journal, le « casque Corona » était né. L’objet, au-delà de son côté amusant, a un vrai impact sur les mentalités. Il a déjà été utilisé fin mars par les policiers, dans une Inde en plein confinement, alors que la population continuait à braver les interdictions et à ne pas respecter les consignes sanitaires. Au-delà de son côté amusant, l’objet a eu un véritable impact sur les mentalités, donnant pour la première fois un visage au virus. Et incitant les gens à rentrer chez eux. Cette fois-ci, sur un marché de New Delhi, le volontaire n'hésite pas à répondre aux questions des passants. Il colle aussi des tracts, également réalisés par Gowtham, qui rappellent les gestes barrières et les risques encourus si on ne les respecte pas.

Un nounours Covid + ?
Vendredi 20 septembre
Depuis deux ans, des nounours géants envahissent le quartier des Gobelins dans le 13e arrondissement de Paris. Ces grandes peluches hautes d'1m40, mises en scène aux terrasses des cafés, dans les vitrines, sur les bancs, et même dans les pharmacies du quartier, apportent sourires et bonne humeur à ceux qui les croisent.
Or, le 15 novembre, l’un de ces nounours a décidé de se faire tester contre le coronavirus. Ouille, « ça chatouille ! », aurait grogné l’animal lors du prélèvement, selon les dires du photographe à l’origine d’un cliché posté sur le compte Facebook des « nounours des Gobelins ». Mais comment les grosses peluches ont-elles été amenées à coloniser tout un quartier ? À l’origine, c’est Philippe, le libraire de la rue des Gobelins, qui a eu l’idée de placer ses nounours un peu partout pour redonner de la vie, de l’humour et de la tendresse au quartier. Une opération qui a remporté localement un franc succès (tous les commerçants du coin ont demandé leur nounours !), et que le libraire a étendu aux particuliers. Désormais, chacun peut demander (par mail à lesnounoursdesgobelins@gmail.com) à vivre avec un nounours pour 48 heures, à condition de l’emmener partout et de le photographier en situation. La photo qui récoltera le plus de "vues" sur Facebook permettra à son propriétaire de gagner un nounours des Gobelins.
Crédit photo : DR

Covid-19 : le bout du tunnel !
Vendredi 13 novembre
On dirait des portiques de détection de métaux entourés d’un halo de lumière bleue électrique. Ces curieux appareils qui semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction sont pourtant bien réels. Ils ont été installés le 9 novembre, à l'entrée d'un hypermarché Leclerc en Corse, à la périphérie d'Ajaccio. Leur fonction ? « La désinfection à trois niveaux de tout microbe, bactérie et virus : par ultrasons, par lumière ultraviolette et par brumisation d'une solution d'acide hypochloreux », explique Paul-Antoine Lanfranchi, directeur de la société Corse Chimie Industrie qui commercialise ces équipements en France.
S'ils sont nouveaux dans l'Hexagone, ces tunnels sont utilisés depuis sept ans en Asie. « Ils visent à casser la propagation du virus, mais il faut bien sûr garder son masque », confirme M. Lanfranchi, qui ajoute que « sans être l'arme absolue, ils permettent de limiter la transmission du virus ». Et surtout… ils sont une redoutable arme commerciale !
Intrigués au départ, les clients se sont vite familiarisés avec le dispositif qu'ils jugent rassurant dans le contexte épidémique du Covid-19. En pratique, à l’entrée du tunnel de désinfection, chacun prend sa température en approchant la paume de sa main d'un thermomètre infrarouge intégré puis passe dans le sas métallique éclairé de bleu, diffusant par des microbrumisateurs la solution désinfectante.
Vendus 9 500 euros pièce, ces tunnels sont fabriqués en Chine mais commercialisés par la société Corse Chimie Industrie. Avec succès : l’entreprise a déjà vendu la vingtaine qu'elle avait provisionnée, et elle s'apprête à en commander une centaine d'autres. Des collectivités, des entreprises et des supermarchés du continent lui en ont déjà commandé. Et l'entreprise va toquer aux portes des EHPAD pour leur proposer de s'équiper à leur tour.
Crédit photo : AFP

Quand un médoc en cache un autre…
Vendredi 6 novembre 2020
Voilà un caviste de l’enseigne Nicolas qui ne manque pas d’humour. Devant son magasin, lors de ce nouveau confinement, il a installé un panneau arborant les phrases : « Nicolas reste ouvert. On n’est pas des pharmaciens mais on vend quand même des Médocs ». Les potards pourraient ajouter : « ne pas dépasser la dose prescrite », ou encore « attention aux effets secondaires ! »
Interrogée par « Le Quotidien du Pharmacien », la communication du groupe Nicolas confirme que cette affiche existe bel et bien (il ne s’agit pas d’un montage ni d’un canular), et qu’elle a été mise en place ces derniers jours, par un caviste installé en Bourgogne. Sans demander au farceur de retirer son panneau, le groupe Nicolas ne recommande cependant pas aux autres vendeurs de vin de reproduire la plaisanterie… qui pourrait ne pas plaire à certains professionnels de santé, ou aux commerces qui, eux, n’ont pas eu le droit de rester ouvert en ce début novembre. Et même si l’humour et les jeux de mots, en cette période de crise sanitaire, sont à consommer sans modération !
Crédit photo : DR

On écrit sur les murs…
Vendredi 30 octobre
Que ferez-vous quand ce sera fini ? Quand l’épidémie ne sera plus qu’un mauvais souvenir ? À Lima, au Pérou, deux grands tableaux noirs ont été installés dans des parcs de la ville. Les habitants peuvent y écrire, à la craie de couleur, ce qu’ils voudraient faire « quand ce sera fini ». On y découvre des messages de liberté, comme « vivre sans peur », « recommencer à faire des achats », « embrasser mes parents ». Ou des velléités de voyages, comme « aller à Turin pour voir la Juventus », « visiter le Venezuela avec ma petite amie ». Ou encore des projets, comme « me marier ».
Grâce à ses quelque 5 000 messages, les « murs de l'espoir » sont devenus une attraction pour les citoyens qui vivent la fin du confinement, et qui flânent à nouveau dans la ville et s'arrêtent lire les vœux laissés par d’autres.
Crédit photo : AFP

Déjà marre du masque !
Vendredi 23 octobre
Comme un symbole... A peine né, l'enfant a agrippé le masque du médecin-obstétricien qui l’a mis au monde à Dubaï ! Ce geste, saisi par le bon réflexe photographique du père de l'enfant, a surpris le gynécologue, Samer Cheaib, Avec plus de 100 000 « vus » sur Instagram, la photo en noir et blanc a fait le tour du monde. « Nous voulons tous un signe, allons-nous enlever le masque bientôt ? », a écrit le gynécologue de 42 ans en légende sur Instagram...
Crédit photo : Capture d'écran Instagram @dr.samercheaib

Vendredi 16 octobre
Volez masqués !
Un joli masque a été peint sur le nez de cet airbus A 330 de la compagnie aérienne Garuda Indonesia. Tout de bleu, de rouge et de blanc, il ressemble à un batik indonésien, avec des volcans, des dragons de Komodo et des fleurs pour motifs.
Cette initiative artistique de la société aérienne vise à soutenir la campagne de communication menée par le gouvernement indonésien pour que les citoyens portent un masque. Dans l’objectif, bien sûr, de freiner la propagation du Covid-19 dans le pays.
Pour mener à bien cette opération et décorer au moins quatre avions, Garuda Indonesia a lancé un concours de dessin de masques. Le premier gagnant, le designer Jailani Sidik, s’est vu remettre des billets d’avion gratuits sur Garuda Indonesia.
D’autres compagnies aériennes internationales se sont elles aussi lancées dans les dessins de masques pour avion. Notamment Cargolux, compagnie de cargo aérien luxembourgeoise, et Pobeda Airlines, compagnie russe.
Ces communications sont d’autant plus intéressantes que le port du masque vient de se révéler très efficace en avion, réduisant quasiment à néant le risque d’infection. En effet, dans une étude de l’armée américaine publiée le 15 octobre, des chercheurs militaires ont mesuré, dans des Boeing 767 et 777, le volume d’aérosols contagieux dégagé par un mannequin simulant une personne infectée respirant normalement. Ils ont montré que le système de ventilation des appareils permettait en 5 minutes d’éliminer 99,99 % des particules infectées avant d’atteindre les 40 sièges les plus proches du mannequin contaminé. Bien entendu, ces tests ne sont pas suffisants, car ils n’ont étudié l’hypothèse que d’un seul passager infecté, qui ne s’est pas déplacé, et partaient du principe que tous les passagers portaient un masque. Mais les résultats sont encourageants.
Crédit photo : AFP

Vendredi 9 octobre
Voir la mort en roses
Au Mexique, un stade de football vide, avec pour seuls spectateurs des roses blanches déposées sur les dossiers des sièges des tribunes. Des dossiers qui affichent chacun un nom, celui d'un personnel de santé décédé du Covid-19.
Cette photo immortalise ce bel hommage rendu lors du match d'ouverture du championnat du Mexique de football (27 juillet -13 décembre 2020), au stade Miguel-Hidalgo dans la ville de Pachuca. Un tournoi qui se déroule donc sans spectateurs, afin de limiter la propagation du coronavirus dans ce pays déjà fortement touché par l'épidémie. En effet, Au 8 octobre, le Mexique recensait près de 89 000 décès dus au Covid-19. C'est le quatrième pays le plus endeuillé par le coronavirus, derrière les États-Unis, l'Inde et le Brésil, et l'épidémie y est toujours active.
Crédit photo : AFP

Vendredi 2 octobre
Octobre rose : cachez ce sein…
Souriante, le haut du corps couvert de pétales de fleurs, de rubans roses et de paillettes, Anaëlle Guimbi pose pour une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Magnifique photo pour Octobre rose… mais qui signera la disqualification de la jeune femme au concours de Miss Guadeloupe, dont la gagnante représentera ce territoire d’outre-mer au concours Miss France 2021. « Cette magnifique aventure qu’est Miss Guadeloupe s’arrête ici pour moi. Les photos s’avérant contraires aux valeurs de Miss France », annonçait Anaëlle Guimbi sur son compte twitter. En effet, « le body painting est considéré comme du nu, ce sont les règles, je n’y avais pas prêté attention », poursuit l’ex-candidate, en ajoutant « espérer que les personnes qui ont fait parvenir cette photo au comité dormiront bien ce soir ». Cependant, la jeune femme ne regrette en aucun cas d’avoir posé pour ces photos, et d’avoir défendu cette cause. « Avec le peu de recul que j’ai, si c’était à refaire je referais exactement la même chose. I’m proud of it ». Chapeau ! dirait Geneviève de Fontenay.
Crédit photo : DR

Vendredi 25 septembre
Bains-douches, câlins et pharmacie
En dépit de notre titre un peu coquin, le projet de la « Pharmacie des câlins » est des plus honnêtes ! Lydie et Noorallah Habib, co-titulaires (et époux) à Cholet ont eu l'idée de coupler le transfert de leur officine à une restauration architecturale originale inaugurée ce lundi 21 septembre. Construite en 18 mois, leur nouvelle officine d'une surface de 600 mètres carrés est accessible par une double entrée (de part et d'autre de l'escalier central) et bénéficie d'un parking sous-terrain de 40 places dont l'ascenseur arrive directement dans la surface client. Mais au-delà de ces éléments de confort, l'originalité et le charme des lieux tiennent surtout dans la reconstruction à l'identique de l'ancienne façade de l'établissement des « bains-douches » de Cholet, désaffectés depuis plus de 30 ans. Autre hommage à l'architecture originale des lieux, un guichet d'accueil des « bains-douches » a été réinstallé à l'intérieur de l'officine. « Les Choletais sont sensibles au fait que nous ayons, en quelque sorte, sauvegardé une partie du patrimoine architectural de leur ville », a confié au « Quotidien » Noorallah Habib. Quant aux câlins, c'est le nom du plus ancien quartier de Cholet, autrefois habité par les tisserands.
Crédit photo : DR

Vendredi 18 septembre
Humour coronaviral
On ne manque pas d'humour à La Pharmacie du Port, à Nice. Les titulaires, Éric Aubertin et Bruno Paques n'ont pas hésité à accrocher au bout de leur enseigne « LA PHARMACIE DU PORT », un petit écriteau ajoutant… « DU MASQUE ». Pour les titulaires, « l’idée est surtout de dédramatiser la communication autour du Covid et du port du masque, de mettre un peu d’humour là ou ça manque cruellement, et provoquer des sourires, même si on ne peut pas les voir… ». L'initiative a eu du succès. « Les patients, ceux qui lèvent la tête, adorent », racontent les pharmaciens, qui ajoutent que globalement, la réaction des patients, c’est : « ils ont osé ! ».
Crédit photo : DR

Lundi 7 septembre
Colère noire
En Afrique du Sud, le lundi 7 septembre, des dizaines de militants de la gauche radicale ont manifesté devant des pharmacies de la chaîne Clicks, après une publicité jugée raciste. La chaîne avait présenté, sur son site Web, les cheveux des Noirs comme « ternes », alors que ceux des Blancs étaient décrits comme « normaux ». Une communication qui a provoqué un tollé, avant d’être retirée.
Sur la photo, c’est Julius Malema, chef du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) et ses partisans qui manifestent, habillés de rouge, couleur de leur parti. Ils sont devant une pharmacie de la chaîne, à Polokwane (au nord est de l’Afrique du Sud). Malgré les excuses de Clicks, l’EFF veut aller plus loin et demande que les 500 magasins de la chaîne, restent fermés cinq jours pour qu’ils « perdent de l’argent en raison de leur racisme ».
Rappelons qu’en 2018, la gauche radicale sud africaine avait appelé à manifester devant des magasins de l’enseigne suédoise H&M à Johannesburg, après une publicité représentant un petit garçon noir portant un sweat avec l’inscription « le singe le plus cool de la jungle ».
Crédit photo : AFP

Vendredi 4 septembre 2020
Sourire non masqué
C’est un masque de protection d’un nouveau genre. Il est transparent, flexible et sans attache. Il colle directement à la peau et se lave facilement, au lave-vaisselle ou au micro-ondes. Ce projet de masque qui redonne le sourire à ses porteurs, a récolté plus de 190 000 euros en quelques semaines sur la plateforme de financement, Kickstarter.
Actuellement encore en phase de développement, il aurait passé plusieurs tests avec brio, dont ceux du célèbre MIT, affirment les auteurs de la campagne.
Baptisé Seeus95 (« see us », qui se traduit par « on nous voit »), il est développé par la société de design new-yorkaise Solight et sera vendu 33 euros l’unité. Sa commercialisation n’est pas prévue avant le mois de décembre prochain.
Crédit photo : DR

Vendredi 28 août
En visite dans un laboratoire pharmaceutique, Macron présente son plan de relance.
Ce vendredi, Emmanuel Macron, masqué, a choisi de présenter son « plan de relance pour préparer la France de 2030 » lors de sa visite au laboratoire pharmaceutique Seqens à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Ce plan, qui sera officiellement présenté jeudi 3 septembre, vient notamment défendre les relocalisations, car ces dernières « jouent un rôle fondamental : c'est montrer qu'il n'y a pas de fatalité et c'est bâtir sur des secteurs d'avenir commun, en particulier le secteur pharmaceutique », a déclaré le chef de l'État.
La présentation du plan de relance à l’usine de Seqens à Villeneuve-la-Garenne est un symbole fort. Ce site est l'une des plus anciennes usines de principes actifs du monde, et produit une quinzaine de molécules. Quant au groupe Seqens, fondé en 1893, il possède 24 sites de production dans le monde dont 15 en France. Il est l'un des leaders mondiaux de synthèse du paracétamol dans son usine chinoise, mais a entamé une réflexion avec les autorités françaises pour déterminer si cette production peut être relocalisée. Par ailleurs, « 12 molécules seront produites à nouveau en France dans les prochains mois et prochaines années, dont certaines ont pu manquer au moment du pic de l’épidémie », a souligné M. Macron.
Crédit photo : AFP

Vendredi 10 juillet 2020
Un spectacle de drones dans le ciel de Séoul
Souvent citée en exemple dans la gestion de l'épidémie de Covid-19, la Corée du Sud s'est à nouveau démarquée en trouvant un moyen aussi original que spectaculaire pour promouvoir le port du masque et les gestes barrière. Le 4 juillet, à Séoul, plus de 300 drones équipés de lumières LED ont illuminé le ciel de la capitale sud-coréenne, formant dans la nuit plusieurs dessins représentant des visages masqués (voir ici la video), le lavage de mains, la distanciation physique ou encore des messages visant à remercier le personnel soignant. L'évènement a été organisé dans le plus grand secret afin de ne pas inciter la population à se rassembler pour contempler le ballet joué par ces engins volants. De plus en plus populaires à travers le monde, les spectacles de drone remplaceront peut-être un jour les feux d'artifice pour la célébration des fêtes nationales. Déjà capables de livrer des médicaments, ils pourraient également jouer un rôle de plus en plus important dans le domaine de la santé.
Crédit photo : DR

Vendredi 3 juillet 2020.
Douceur en vrac
Mustela a décidé de tester la distribution en vrac dans deux officines : la pharmacie Plaisance du groupement Leadersanté située dans le 14e arrondissement de Paris et dans la pharmacie Rive Sud située aux portes d’Angers (Maine-et-Loire). L’expérimentation a commencé en juin et va durer six mois. L’objectif est « de valider l’impact positif de ce nouveau mode de distribution de produits, d’un point de vue environnemental mais aussi en termes d’expérience client », explique la marque.
Deux produits sont proposés à la vente en vrac : un gel lavant certifié bio et vegan contenant de l’huile d’olive bio provenant des oliveraies de Nîmes et un gel hydroalcoolique pour les mains. Le flacon a été nommé « Reviens » pour signifier qu’il est consigné. Une fois le produit consommé, l’utilisateur peut le remplir à nouveau… ou récupérer le montant de la consigne.
Crédit photo : DR

Sur les pavés, les blouses
Vendredi 19 juin 2020
Les applaudissements ne suffisent plus aux « héros en blouses blanches ». Après plusieurs mois d'épidémie et plus d'un an de mobilisation dans les hôpitaux de toute la France, les soignants étaient à nouveau dans la rue ce mardi 16 juin pour la première journée d'action post-Covid-19. À Paris, mais aussi Bordeaux, Marseille ou encore Lyon, plus de 220 rassemblements se sont déroulés partout en France avec un certain succès.
Crédit photo : Sébastien Toubon

Vos médicaments livrés par un véhicule-robot
Vendredi 12 juin 2020
Les médicaments et autres produits commandés par les clients d’une Pharmacie CVS de Bellaire, une municipalité de la région de Houston au Texas, peuvent désormais être livrés à la maison à l’aide d’un robot de livraison, baptisé Nuro R2. Cette livraison sans chauffeur est possible depuis que Nuro, un fabricant de véhicules autonomes, s’est associé à la chaîne américaine de pharmacies CVS. Les clients de la pharmacie passent commande de médicaments et d’autres produits par internet en utilisant le site CVS.com ou l’application CVS Pharmacy et peuvent bénéficier gratuitement (toute la durée de l'expérimentation) de ce nouveau service de livraison par véhicule autonome. Côté sécurité, lorsque le Nuro R2 s’arrête à la porte de leur maison, les clients doivent confirmer leur identité au véhicule-robot pour accéder à l’espace de rangement contenant leur commande.
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Une croix dans le vent !
Vendredi 5 juin 2020
À Brest depuis un an, la jeune designer Cécile Danel a lancé, avec son collègue parisien, Jacques Averna, un projet baptisé Vire Volt, pour créer des enseignes originales autosuffisantes en énergie. Trois modèles ont déjà vu le jour, une croix de pharmacie, une carotte de tabac et une enseigne de lunetier. Objectif ? Oeuvrer en faveur de l’environnement et permettre aux magasins de se démarquer. La croix de l’officine de pharmacie et la carotte du bureau de tabac sont des enseignes éoliennes animées par le vent.
La croix est fabriquée en tôle inox polymiroir (une face miroir et une autre peinte en vert) : « Quand elle tourne, elle génère des petits éclats, des reflets, qui la rendent visible », explique Cécile Canel. Pour « allumer » sa croix, un soupir suffit...

Ô client, suspens ton masque !
Vendredi 29 mai : Une boîte de masques achetée, un masque offert à la Croix-Rouge
En cette période de crise sanitaire, l’officine devient un lieu de solidarité. En témoigne le nouvel exemple d’une pharmacienne dont l’initiative de « masque suspendu » a fait tache d’huile parmi 50 autres pharmacies adhérentes du groupement Médiprix.
Alice Bazile, titulaire à Montpellier et adhérente du groupement Médiprix a eu l’idée de mettre au goût du jour le principe des « cafés suspendus ». Décliné depuis au pain, au ticket de cinéma et même aux produits OTC dans une pharmacie belge, ce geste de solidarité consiste à acheter deux produits afin d'en laisser un sur-place à l'intention d'une personne dans le besoin.
Dans la version imaginée par Alice Bazile, il s’agit de proposer aux patients achetant une boîte de masques d’offrir un masque à des personnes démunies : étudiants, foyers précaires, SDF mais aussi familles nombreuses pour lesquelles les masques représentent un budget conséquent. Le pharmacien collecte l'ensemble de ces masques « suspendus » avant de les remettre à la Croix Rouge qui les distribuera.
Médiprix s'associe à la Croix-Rouge et invite tous les pharmaciens de France à en faire autant.
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Danse contre le coronavirus
Vendredi 22 mai
Au Pérou, à la frontière de la Bolivie, dans la région de Puno, les arlequins andins traditionnels, autrement appelés « kusillo », ont changé de mission. Ce ne sont plus uniquement des bouffons des rues revêtant un masque en laine coloré et racontant des histoires de bien et de mal. Désormais, ils rappellent avec humour aux citoyens l’intérêt de porter des masques faciaux, des gants et de maintenir la distance sociale comme mesure préventive contre le coronavirus SARS-Cov-2, pour appuyer les messages sanitaires. Avec plus de 100 000 cas confirmés dont 3 000 décès, le Pérou est le deuxième pays le plus touché par le Covid-19 en Amérique Latine, après le Brésil.
Crédit photo : AFP

Un clip confinement sur fond de Goldman fait le buzz
Dans un village de Loire-Atlantique, le clip de remerciement de la mairie aux personnes mobilisées dans la crise sanitaire, a été salué par Jean-Jacques Goldman.
À Saint-Viaud, en Loire-Atlantique, le maire a eu l’idée originale de remercier toutes les personnes du village mobilisées en diffusant un clip, réalisé à partir des photos de ces héros du quotidien, sur un fond musical bien particulier. Ce fond musical, c’est une chanson de Jean Jacques Goldman que vous avez peut-être déjà entendue : il s’agit d’une reprise du tube « Changer la vie », que le compositeur avait lui-même sortie au début du confinement pour rendre hommage « à ceux qui avaient mille raisons de rester confinés mais leur propre raison de pas laisser tomber ».
Dans son clip, la mairie de Saint-Viaud ne veut oublier personne. Il y a bien des photos des soignants : des médecins, des pharmaciens (dont on voit l’équipe officinale sur notre photo), des infirmiers, mais aussi toutes les autres personnes qui « font tourner la boutique Saint-Viaud », selon les propos du maire, Roch Chéraud, interrogé au micro de RTL. Il y a notamment les éboueurs, le prêtre, les pompiers, le personnel communal, les instituteurs, etc. Le clip, vu des milliers de fois, n’a pas manqué d’interpeller Jean-Jacques Goldman. Et, grosse surprise : le premier jour du déconfinement, la mairie a reçu une carte photo dédicacée du chanteur-compositeur, qui écrit être « très touché par vos images, pour tous ceux et celles qui font tourner le pays debout. Merci ! Prudence ! Amicalement, Jean-Jacques Goldman. »
De quoi faire le buzz à Saint Viaud !
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Le pharmacien chanteur
Le Covid-19 en chansons
Rani Maftouh est pharmacien à Quesnoy-sur-Deûle (Nord). Mais il est aussi chanteur ! Une fois l'officine fermée, il prend sa guitare et parodie quelques vieilles chansons cultes. « La tendresse » de Marie Laforêt devient « La promesse ». Et « Le barbier de Séville » de Reggiani devient « Ton pharmacien en ville » Faciles à trouver sur les réseaux sociaux, les tubes ainsi rhabillés par le facétieux potard parlent de… Covid-19 et de confinement. Mais derrière l'humour et les jeux de mots, ils disent aussi la condition difficile, mais déterminée, du pharmacien en première ligne de l'épidémie.
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Officine locale face aux pharmacies en ligne
En Allemagne, un pharmacien star malgré lui
Seul dans son officine, juste après la fermeture, un jeune pharmacien s’accorde un moment de répit et de réflexion : cet autoportrait photographique connaît désormais un tel succès que des organisations professionnelles allemandes en ont fait une affiche et un outil de communication en ligne.
Installé à Hildesheim, près de Hanovre en Allemagne, Florian Taentzler s’est pris lui-même en photo dans sa pharmacie, et a rédigé le texte accompagnant l’image, sur le thème de l’officine locale face aux pharmacies virtuelles. Inscrit en surimpression sur la photo, ce texte souligne que désormais, « délivrer, conseiller, rassurer et assister se fait uniquement sur place », et invite le public à « essayer de chercher en ligne ce que nous lui proposons actuellement ». Dans son esprit, cette petite composition ne devait pas dépasser le cercle des quelques amis auxquels il l’avait adressée sur un réseau social. Mais l’image leur a tellement plu qu’ils l’ont rediffusée à leur tour, un grand nombre de pharmaciens s’enthousiasmant alors pour cette composition à laquelle les clairs-obscurs donnent des allures de tableau classique.
Ravi et surpris de ce succès imprévu, le pharmacien a autorisé toutes les personnes qui le souhaitent à reproduire librement son travail, à la seule condition de publier à la fois l’image et le texte, sans raccourcir ni modifier ce dernier.
Crédit photo : DR

P comme Pharmacien
Mon pharmacien, ce héros !
La Fédération internationale pharmaceutique (FIP) lance une opération sur les réseaux sociaux pour mettre en avant tous les pharmaciens qui sont en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, et dont on entend, au final, peu parler. Pour donner plus de visibilité à l’engagement de la profession en ce moment de crise sanitaire, la FIP lance le hasthag #pharmacyheroes. En pratique, la fédération propose à tous les pharmaciens qui le souhaitent, dans le monde entier, de se prendre en photo en train de faire la lettre P (pour Pharmacien), et de la poster sur les réseaux sociaux avec le hashtag #pharmacyheroes. « Nous formons une communauté de pharmaciens qui, indépendamment du danger, participent activement à la lutte contre le Covid-19 partout dans le monde et viennent ainsi soulager considérablement le système de santé », avance la FIP. « Où qu’ils travaillent, nous savons que les pharmaciens font de leur mieux pour aider les malades. Voilà pourquoi ils sont des héros. »
Crédit photo : DR

Dans la Voix du Nord
Un grand merci aux pharmaciens.
Dans son édition de ce vendredi 3 avril, à travers le sourire de Yasmina, préparatrice à Maubeuge, le quotidien régional « La Voix du Nord » dédie sa quatrième page de couverture aux pharmaciens et à leurs équipes. Diffusé dans le Nord-Pas-de-Calais auprès d’un habitant sur quatre, cet hommage s’adresse à une profession luttant sans relâche depuis les premières heures de l’épidémie dans une région particulièrement frappée par le Covid-19. Au 2 avril, dans les Hauts-de-France, 518 patients se trouvaient en réanimation et 370 personnes étaient décédées du Covid-19, ainsi que 44 résidents en EHPAD.
Crédit photo : Benoit Bonte

Recherche de solutions
Saclay s'y met
La fabrication de solutions hydroalcooliques (SHA) est devenue, en quelques jours, la marotte de nombreux industriels, alcooliers et pharmaciens d'officine. À l'université de Saclay, une unité de fabrication zonale constituée d’une dizaine de personnes, dont des pharmaciens, des logisticiens, des étudiants en pharmacie et des enseignants de pharmacotechnie de la faculté, a permis une première distribution de 970 flacons de SHA de 500 ml, en priorité aux services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) franciliens. Et ce n'est pas fini !
Crédit photo : DR

Effet blouse blanche
Une pharmacie en plein air
En ces temps de coronavirus, il ne fait pas bon entrer dans une officine de 16 mètres carrés. Avec cette petite surface de vente qui ne permet pas de respecter les mesures de distanciation sociale, la Pharmacie bonne humeur, à Créteil, a donc décidé d'accueillir ses patients à l'extérieur de l'officine. Des meubles et planches, disposés devant la vitrine font office de comptoir. Les patients y trouvent du gel hydroalcoolique et peuvent présenter leurs ordonnances ou demander conseil à l'équipe officinale, qui les accueille dans un curieux accoutrement : masque, gants et combinaison ! À la pharmacie bonne humeur, pas question de laisser passer le coronavirus !
Crédit photo : C.Nicolet

Un pharmacien en guerre contre les fake news
Face au coronavirus, du gel (et des conseils) gratuits
Titulaire d'une officine à Strasbourg, Guillaume Kreutter a découvert - sur les réseaux sociaux - des astuces totalement farfelues pour fabriquer des masques ou des gels hydroalcooliques afin de lutter contre le coronavirus. « Sur des forums, des gens donnent des recettes de gel hydroalcoolique à base d'aloé véra ou d'huiles essentielles… d'autres expliquent comment fabriquer des masques avec du tissu… ».
Alors, pour éviter que les fausses informations se propagent aussi vite que le coronavirus, l'officinal alsacien a décidé d'offrir quelques flacons de gel hydroalcoolique - le véritable, cette fois-ci - préparés par ses soins pendant une seule et unique journée. « Le 11 mars, j'ai distribué environ 150 flacons contre une consigne de 1 euro ». Le pharmacien ne s'est pas limité à cette action. « J'ai également fait de la prévention sur l'importance des gestes barrières en organisant un "atelier lavage de mains". J'ai aussi mis en place un espace de prévention et disposé sur une table des informations sur les masques, la chloroquine, les traitements en cours… » Guillaume Kreutter va maintenant devoir s'atteler à la préparation de nouveaux flacons de gels, qu'il délivrera en priorité aux hôpitaux, aux cabinets pédiatriques et aux associations en contact avec des personnes fragiles.
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Une armoire à pharmacie contre l'exclusion
À votre bon cœur !
On connaissait le principe qui permet aux consommateurs d'acheter un café, un pain, un ticket de cinéma, ou même une pizza supplémentaire, et de le laisser dans le lieu de vente à l'intention de personnes dans le besoin. Le groupement Wellpharma a eu l'idée d'appliquer ce concept généreux au monde de l'officine sous la forme de « L'armoire à pharmacie Solidaire ». Disposée dans l'espace de vente des pharmacies adhérentes Wellpharma, cette armoire recueillera les dons des patients, des pharmaciens et des laboratoires partenaires, en produits de soins et d'hygiène de première nécessité sans ordonnance (de la brosse à dents, aux antimoustiques et antipoux en passant par les protections hygiéniques…). Ces dons seront remis aux services sociaux et aux associations humanitaires du quartier, faisant du pharmacien Wellpharma l'animateur d'une chaîne de solidarité locale.
Crédit photo : DR

Des herbes contre le coronavirus
Curieuse pharmacie mobile
Pour lutter contre le coronavirus, la médecine traditionnelle chinoise joue la modernité, avec des pharmacies d’urgence mobiles qui ont été installées devant divers hôpitaux temporaires à Wuhan et ailleurs. Ce sont des camionettes blanches, dans lesquelles un robot (assisté par l'homme) est capable de mélanger plusieurs herbes traditionnelles anti-coronavirus pour en faire des granules, et les conditionner ensuite dans des flacons blancs. Le tout en quelques minutes ! Une telle pharmacie mobile peut produire six flacons de médicaments en cinq minutes, soit le traitement pour six patients pendant trois jours. Un rythme nécessaire, alors qu'un bon nombre de malades en Chine ont été traités à la fois par des médicaments classiques et de médecine traditionnelle. Quant à la composition des potions miracles, le mystère demeure… ainsi que sur leur efficacité ! Rappelons qu’en 2003, lors de l’épidémie de SRAS qui a tué 774 personnes dans le monde, des traitements traditionnels avaient été largement utilisés en Chine en association avec des médicaments occidentaux. Mais une étude de l’organisation Cochrane a établi en 2012 que cette association de traitements n’avait rien changé au combat contre l’épidémie.

Prévention contre le coronavirus
Une vitrine à couper le souffle
Prises d’assaut par les patients en quête de masques de protection respiratoire contre le coronavirus, les pharmacies allemandes ont le plus grand mal à répondre à toutes les demandes. À défaut d’en avoir encore en stock, cette officine de Stuttgart propose des masques à double cartouche filtrante, plus souvent utilisés par les ouvriers du bâtiment que par les professionnels de santé. Si le pharmacien assure que sa vitrine est d’abord un clin d’œil humoristique, il n’en cache pas pour autant que ces masques, vendus 60 euros pièce, ont trouvé leur public auprès de certains acheteurs particulièrement anxieux. Mais dépêchez-vous, précise le pharmacien, car « il n’y en aura bientôt plus, et l’on ne sait jamais comment peut évoluer l’épidémie ». Pas sûr néanmoins que l’image de la profession en sorte grandie, même si, dans le même temps, les organisations de pharmaciens rappellent au public l’inutilité absolue d’une telle protection dans la vie de tous les jours.
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Défense du commerce de proximité
Dans ma zone plutôt qu'Amazon
Le spectre d'Amazon a ressurgi brutalement dans le paysage officinal avec l'annonce du projet de loi « accélération et simplification de l'action publique » (ASAP) présenté en conseil des ministres il y a quelques jours. Mais le géant américain du commerce électronique n'irrite pas que les pharmaciens, comme en attestent ces publicités imaginées par la région Occitanie. Une campagne qui détourne le fameux logo d'Amazon et incite les consommateurs à faire leurs achats « dans ma zone », soit près de chez eux, plutôt que sur Internet. Des affiches ont été placardées dans différents lieux, comme ici devant l'hôtel de région à Montpellier. Une manière originale de sensibiliser les citoyens à l'importance de défendre le commerce de proximité et à la lutte contre la désertification des centres-villes.
Crédit photo : Camille Puech

Quand les neurosciences rencontrent l’art
Un cerveau à croquer
Pourquoi ne pas se rendre à l’exposition Art for science, le 29 février à Lyon*? Le temps d’une journée, le cerveau s’y dessinera, s'y peindra, s'y sculptera, s'y photographiera. Le temps d’une journée, une trentaine de neuro-artistes exposeront leurs œuvres sur le fonctionnement du cerveau.
Mais pourquoi choisir l’art pour parler du cerveau ? « Parce que le fait de contempler des œuvres d’art est bénéfique à nos neurones. Cette contemplation vient baisser la pression artérielle, le stress, active la sécrétion d’hormone du bonheur », explique l’équipe d’Art for science… De plus, « nos neurones miroirs qui sont sollicités pour comprendre une œuvre, sont stimulés… Ce qui développe nos capacités intellectuelles ».
Le but d'Art for science, c’est aussi d’aider la recherche médicale sur le cerveau par la vente des œuvres d'art. Les premiers fonds récoltés seront remis aux équipes du Pr Hugues Duffau, neurochirurgien qui pratique la chirurgie éveillée. Il s’agit d’opérations à cerveau ouvert avec une phase de conscience des patients, destinées au retrait des tumeurs cérébrales avec le moins de séquelles possibles. Le but est de pouvoir parler avec le patient au cours de l'opération afin de déterminer quelles seraient les conséquences éventuelles de l’intervention dans une zone précise du cerveau. Le célèbre neurochirurgien tiendra deux conférences lors de la journée Art for science pour expliquer les effets de l’art sur notre cerveau.
*Exposition Art for science, 29 février, RCB mobilier, club orange, 42 quai Rimbaud, Lyon
Crédit photo : Véronique Milioni, artiste peintre

« BoJo » visite une pharmacie londonienne
Consultation officinale pour le Premier ministre britannique
Il y a quelques jours, le Premier ministre britannique Boris Johnson a visité pendant une demi-heure une pharmacie du quartier londonien d’Uxbridge, à l’invitation d’une association de pharmaciens, dans le but de mieux s’informer sur toutes les opportunités que présentent les officines. « Je me demande pourquoi les gens se précipitent aux urgences plutôt que d’aller d’abord voir leur pharmacien », a déclaré « BoJo », au moment où le gouvernement s’apprête à élargir encore leur rôle en matière de consultations de premier recours.
Crédit photo : Photo C+D online

Une pharmacienne qui ne craint pas de se faire mousser
Miss America, aussi forte en physique qu'en chimie
Biochimiste et étudiante en pharmacie à l'université de Virginie, Camille Schrier a su trouver la bonne formule pour remporter l'élection Miss America 2020. Son physique de rêve, mais surtout sa démonstration sur la décomposition catalytique du peroxyde d'hydrogène ont séduit le jury, impressionné par la mousse multicolore générée par la réaction chimique. Depuis deux ans, les défilés en maillot de bain ont été bannis du concours pour permettre aux candidates de mettre en avant leurs compétences. La jeune femme de 24 ans, qui a reçu près de 300 000 dollars de bourse, veut désormais se servir de sa victoire pour défendre l'enseignement des sciences et promouvoir la prévention sur la consommation des médicaments.
Crédit photo : Miss America Organization

Grève de comptoir
Pas de trêve pour l'humour
Quand la pharmacie entre dans le mouvement, elle fait malicieusement rimer retraite avec arthrite ! Nous avons débusqué ce drôle de slogan en forme de conseil officinal sur le site internet « Démosphère Comminges », agenda alternatif de la région commingeoise (région naturelle et historique des Pyrénées françaises). Quel potard en colère est l'auteur de ce conseil officinal d'un nouveau genre ? Mystère. Pour les besoins de la cause humoristique, confessons-le, nous avons collé ce sticker aux allures de tract sur la porte d'une officine. Galien nous excusera sans doute ce petit écart à la déontologie…
Crédit photo : Phanie et DR
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