Directeur de 3S santé*

LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Combien d’adjoints sont inscrits à 3S santé pour trouver des missions d’intérim ?

JEAN-LUC SICNASI.- En moyenne, nous avons 150 adjoints par mois qui font appel à nous pour trouver une mission. Ce sont souvent les mêmes. Nous pouvons leur proposer des missions de durées très diverses : d’une journée, voire une demi-journée, jusqu’à un an ou plus. Dans 20 % des cas, les missions débouchent sur un CDI. Environ 2 500 officines font appel à nos services. Ce sont des clients fidèles, ce qui nous permet de bien connaître leurs besoins. Nous avons dans notre équipe une pharmacienne qui connaît bien le milieu et le métier de comptoir et qui se charge spécifiquement des officinaux.

Quels sont les profils d’adjoint les plus représentés parmi vos intérimaires ?

Nous voyons principalement deux types de profils : les jeunes diplômés qui envisagent une installation, ou qui veulent un poste permanent et préfèrent voir différents types d’officines avant de faire leur choix ; et les anciens titulaires, qui ont vendu leur officine et souhaitent se réinstaller. Ils font de l’intérim en attendant de trouver une nouvelle pharmacie à acheter. Certains d’entre eux n’ont pas l’intention de s’installer, mais préfèrent s’organiser comme ils veulent et choisissent donc l’intérim. Selon moi, tous le font par choix.

Quels conseils pourriez-vous donner aux adjoints intérimaires pour décrocher facilement des missions ?

Il faut être disponible, mobile et savoir s’adapter rapidement. Quand ils sont en mission, il faut qu’ils sachent écouter l’équipe en place qui connaît bien la pharmacie. À 3S santé, nous recevons toujours les candidats en entretien et nous nous renseignons auprès de leurs anciens employeurs, afin d’être garants de leurs qualités morales et professionnelles. C’est très important, surtout pour une personne qui va parfois être responsable de l’officine en l’absence du titulaire.