Une enquête Call Medi Call sur les officines pendant les vacances

Quand la pharmacie passe à l’heure d’été

Publié le 18/07/2011
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Que font les pharmaciens pendant que leurs patients partent en vacances ? Ferment-ils complètement les portes de leurs officines ? Choisissent-ils de se faire remplacer ? Le font-ils facilement ? Voici quelques-unes des questions auxquelles la dernière enquête Call Medi Call/« le Quotidien » a cherché des réponses auprès des titulaires.
Avez-vous l'intention d'employer un remplaçant ?

Avez-vous l'intention d'employer un remplaçant ?
Crédit photo : Call Medi Call

Allez-vous fermer votre officine cet été ?

Allez-vous fermer votre officine cet été ?
Crédit photo : Call Medi Call

Avez-vous du mal à trouver un remplaçant ?

Avez-vous du mal à trouver un remplaçant ?
Crédit photo : Call Medi Call

Pendant que les Français se reposent, les pharmacies veillent

Pendant que les Français se reposent, les pharmacies veillent
Crédit photo : phanie

Allez-vous modifier les horaires de votre officine cet été ?

Allez-vous modifier les horaires de votre officine cet été ?
Crédit photo : Call Medi Call

LES MOIS de juillet et d’août sont l’occasion d’un repos estival bien mérité. Près d’un Français sur deux se lancent ainsi chaque année sur la route des vacances (46,5 % en 2011, contre 48,4 % en 2010). Casaniers, 85 % d’entre eux restent au sein de l’Hexagone pour une durée de 13 jours, en moyenne.

Que font les pharmaciens pendant que leurs patients prennent du bon temps ? Beaucoup d’entre eux en profitent également pour prendre le large, même si cela nécessite de s’organiser un peu. Car il n’est pas généralement pas possible de baisser le rideau de fer et d’inscrire simplement sur la porte « fermeture annuelle pour cause de congés ». La pharmacie n’est pas un commerce comme les autres. Et, dans la très grande majorité des cas (plus de 88 % des titulaires), la croix continue de briller tout l’été, comme le montre la dernière enquête* Call Medi Call réalisée pour « le Quotidien du pharmacien ». En définitive, seulement environ 12 % fermeront les portes de leur officine pendant la trêve estivale. Quand ? Principalement au mois d’août : la proportion d’aoûtiens s’élève en effet à 73 %, contre seulement 15 % pour les juillettistes ; à noter que 12 % étaleront leurs congés sur les deux mois. Pendant combien de temps ? De deux à trois semaines pour 6 titulaires sur 10 interrogés, moins de deux semaines pour un tiers et un mois ou plus pour environ 7 %, souligne l’enquête de Call Medi Call. Quelle que soit la durée de leur absence, les horaires d’ouverture de la pharmacie ne varieront pas dans 7 pharmacies sur 10.

Pour les seconder pendant leur absence, les titulaires semblent avant tout faire confiance à leur(s) adjoint(s). D’après Call Medi Call, seulement 23 % comptent en effet employer un remplaçant (77 % répondent par la négative). Et ils ne devraient pas avoir de mal à en trouver un, puisque 80 % des pharmaciens interrogés affirment recruter leur remplaçant sans difficulté. Même sans lui proposer de logement, plus de 8 sur 10 ne le faisant pas. La période d’embauche est plus ou moins longue : deux semaines pour certains (48 %), trois semaines pour d’autres (20 %), ou quatre semaines pour d’autres encore (32 %).

Qu’ils se fassent remplacer ou non, les titulaires semblent quitter leur officine assez sereinement. Plus d’un sur deux (53,7 %) n’appellent jamais ses collaborateurs alors qu’il est en vacances : 22,5 % téléphonent une fois et 18 %, 2 à 3 fois. De même, près de 80 % déclarent ne pas disposer de système de vidéosurveillance à distance pendant leur absence de l’officine. Vacances, j’oublie tout…

*Enquête menée entre le 15 et le 27 juin auprès de 1 066 officines.
CHRISTOPHE MICAS

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2853