« Ce n’est pas une question d’alliances stratégiques, c’est un choix motivé uniquement dans l’intérêt des salariés, affirme Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-Pharmacie, qui a signé pour l'OPCO Pepss. Le découpage des OPCO ayant été fait selon la typologie des entreprises, et non selon des thématiques de métiers, il était important de se rapprocher de l’opérateur le moins éloigné des spécificités des TPE et PME. » Pour lui, les petites structures partagent en effet les mêmes difficultés pour envoyer des salariés en formation. « Symboliquement, l’OPCO santé nous convenait pour son attachement aux métiers de la santé, mais cette option comportait un danger de dilution des officines au sein d’un opérateur ayant un fort tropisme pour la fonction publique. Nous aurions été peu audibles », explique-t-il.
Selon lui, le poids de l’officine sera proportionnellement plus important au sein de l’OPCO Pepss qui sera organisé en sections professionnelles. « Ce fonctionnement dissipe un peu notre crainte d’être phagocytés par les métiers de l’artisanat. Cette gouvernance en sections professionnelles est un avantage », affirme le secrétaire fédéral de FO-Pharmacie.
Equiper l’officine
Une automatisation des commandes à plusieurs niveaux
Concentration des groupements : le mouvement s'accélère
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements