Exaspérés par les pratiques des laboratoires qui privilégient la vente directe aux pharmaciens, les groupements appellent par le biais de leur chambre syndicale (Federgy) à ne plus « promotionner » que les médicaments non remboursables de leur génériqueur habituel, ainsi que les marques de distribution de leur groupement.
Les groupements se disent court-circuités par ce système qui méprise les centrales d’achat pharmaceutiques (CAP) et les structures de regroupement à l’achat (SRA), instituées par le décret du 19 juin 2009.
Ils en dénoncent également les dangers pour les pharmaciens soumis à des barèmes quantitatifs en échange de meilleures conditions de remise. Les écarts peuvent ainsi aller de 15 à 20 %.
Confrontés à des risques de surstocks, les titulaires sont obligés de rétrocéder ces volumes à leurs confrères et se mettent, comme le rappelle Federgy, « en situation de complète illégalité ».
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