L’USPO prône les avantages fiscaux

L’UNION des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) prône le regroupement d’officines pour restructurer le réseau. Mais pas à n’importe quelles conditions. Pour son président délégué, Gilles Bonnefond, il faut faciliter le rachat de pharmacies par les confrères exerçant à proximité d’une officine dont le titulaire prend sa retraite. Comment ? « En permettant aux pharmaciens de mettre le montant du rachat dans la colonne « charges » de leur comptabilité », explique Gilles Bonnefond, afin qu’ils puissent déduire la somme de leurs impôts. Pour lui, cela « représente un outil indispensable pour restructurer le réseau ». Le président délégué de l’USPO croit moins, en revanche, à l’idée de mettre en place un fonds de péréquation. « Qui le finance ? », interroge-t-il. L’État ? Les officinaux eux-mêmes ? Gilles Bonnefond estime d’emblée que ce n’est pas aux pharmaciens non concernés par un regroupement de payer. En outre, à ses yeux, le montant de 10 millions d’euros envisagé pour approvisionner le fonds n’est pas à la hauteur des enjeux.