« Pourquoi ne pas avoir retiré ces messages de vendeurs offrant des opioïdes illicites ? » poursuit le sénateur McKinley dans son réquisitoire contre le géant du Web. Et le sénateur se fait plus pressant encore à l’adresse d’un Mark Zuckerberg quelque peu désarçonné : « Votre plateforme est toujours utilisée pour contourner la loi et permettre aux gens d'acheter sans ordonnance des drogues hautement addictives. En toute déférence, Facebook est en train de permettre une activité illégale et, ce faisant, vous blessez les gens. Êtes-vous d’accord avec cette déclaration ? »

Mark Zuckerberg contourne la question en décrivant dans quelle mesure son entreprise doit recourir à davantage d’outils d’intelligence artificielle qui peuvent trouver « ce contenu de manière proactive ». Actuellement, a-t-il reconnu, Facebook compte sur ses contrôleurs de sécurité et de contenus pour supprimer les messages signalés par les utilisateurs. 20 000 personnes devraient y être employées d’ici à la fin de l’année.