Une des clés de la sortie du confinement, aux côtés des masques et des tests, serait donc le tracking, autrement dit le traçage numérique des populations. Cela existe dans plusieurs pays d'Asie, et la méthode semble efficace pour contenir l'épidémie. En France le Premier ministre a ouvert la voie en posant clairement la question d'un recours à des méthodes de tracking sur la base d'un engagement volontaire.
On sait depuis longtemps que nos téléphones portables nous suivent à la trace et que Google ne se prive pas d'en exploiter les données. Mais dans ce projet de tracking, une étape supplémentaire serait franchie. Les initiatives se multiplient pour proposer des méthodes de traçage plus ou moins softs. Le Bluetooth serait la plus douce et préserverait l'anonymat, tout en permettant d'être informé dès que l'on croise une personne contaminée.
Il n'en reste pas moins que ces incursions dans la vie privée posent d'évidentes questions éthiques. Sommes-nous prêts, pour combattre l'épidémie, à abdiquer nos libertés individuelles fondamentales ? Le numérique et l'intelligence artificielle nous entraînent inexorablement, et parfois inconsciemment, vers de nouvelles servitudes plus ou moins volontaires. On peut les accepter "pour la bonne cause". Mais encore faut-il en être conscient.
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