Selon une étude IPSOS pour Doctipharma*, l’achat de médicaments en ligne entre doucement dans les habitudes des Français. Ainsi, 6 % d’entre eux ont déjà acheté un médicament sur Internet et 34 % ont l’intention de franchir le cap dans les cinq ans. L’étude fait la part des internautes habitués à faire des achats en ligne par rapport à la population globale. On note ainsi une confiance réduite de la part des Français dans leur ensemble quant à la vente de médicaments sur Internet (14 %), alors que les habitués de l’achat en ligne se montrent confiants à 56 %. Ces derniers sont d’ailleurs mieux informés quant à l’autorisation de vendre des médicaments en ligne en France : 92 % sont au courant, versus 66 % de la population globale. Le manque de confiance repose principalement sur la crainte de prendre des médicaments incompatibles (87 %), voire d’acheter une contrefaçon (69 %), car 64 % des Français pensent que la vente de médicaments en ligne n’est pas contrôlée et 60 % estiment que cela va contraindre de nombreuses pharmacies à mettre la clé sous la porte. D’ailleurs, à la question de savoir si les médicaments sont des produits que l’on doit pouvoir acheter sur Internet, seulement 21 % répondent par l’affirmative. Une réponse à mettre en corrélation avec la principale raison évoquée d’un achat en ligne : constituer son armoire à pharmacie (77 %), ce qui ne correspond pas à un besoin urgent de santé. Quant aux motivations citées, les Français mettent en avant le prix (51 %), la livraison à domicile (46 %), la discrétion lors de l’achat (23 %) et la possibilité d’avoir un choix plus large (22 %).
En revanche, la recherche d’informations santé sur la Toile est une habitude de plus en plus répandue : 77 % font des recherches sur les symptômes d’une maladie, 68 % sur les effets secondaires d’un médicament, 59 % sur la posologie, 43 % pour trouver une pharmacie à proximité, etc. L’étude souligne finalement que les Français expriment un besoin de « réassurance », à la fois sur la provenance et l’authenticité des médicaments, mais aussi sur leurs incompatibilités et leurs effets secondaires. Pour être rassurés, ils plébiscitent la parole de leur médecin généraliste (93 %) et de leur pharmacien (92 %), davantage que celle du ministère de la Santé (78 %) ou de l’Ordre des pharmaciens (77 %). Enfin, 8 Français sur 10 indiquent qu’ils pourraient être convaincus par l’achat de médicaments en ligne s’il s’agit du site Internet de leur propre pharmacien, et 6 sur 10 s’il s’agit du site d’un pharmacien.
Equiper l’officine
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Près de 40 % du chiffre d’affaires
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Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements