En Alsace

Le bon usage du médicament s’affiche

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Publié le 02/03/2017
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Deuxième volet d’une campagne de sensibilisation menée par les deux caisses primaires d’Alsace (Bas-Rhin et Haut-Rhin), le médicament et son bon usage s’affichent désormais sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les rues des principales villes alsaciennes.
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Crédit photo : dr

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Selon les deux caisses primaires d'Alsace, cette campagne lancée en septembre dernier suscite un réel intérêt des assurés, amenés à s’interroger sur leurs comportements.

Après avoir rappelé, l’automne dernier, que le système de santé constitue un bien commun qui doit être préservé, les deux caisses interpellent actuellement les assurés sur le thème du médicament : des messages simples, volontiers construits sur des jeux de mots, rappellent que l’on peut « faire une maladie avec les médicaments », « doper sa santé avec le sport » et que « côté antibiotiques, on peut faire de la résistance ».

Les aspects financiers du médicament et les génériques, font l’objet d’autres messages. Ils invitent tous à se connecter au site Internet www.on-peut-faire-mieux.com, qui explique et détaille les slogans de la campagne et propose des tests ludiques. Ceux-ci ont été pratiqués par 41 % des 27 000 internautes ayant consulté la page, ont relevé les deux CPAM, qui ont aussi ouvert une page Facebook sur le même thème. Les caisses appellent en outre les professionnels de santé à faire connaître ce site à leurs patients, et leur ont distribué du matériel publicitaire dans ce sens.

Régionale, la campagne permet aussi de comparer les données alsaciennes à celles de l’ensemble de la France. En matière d’antibiotiques, le Bas-Rhin a vu par exemple sa consommation diminuer de 1,4 % en 2016, alors qu’elle progressait de 0,2 % au niveau national… et de 2,7 % dans le Haut-Rhin. À l’inverse, le Bas-Rhin occupe depuis plusieurs années la dernière place de France métropolitaine en ce qui concerne la délivrance des génériques, avec 77,7 %, la moyenne nationale se situant à 83,40 %.

Denis Durand de Bousingen

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3330