Acheter ses médicaments sur Internet n’est pas une priorité pour les patients. Un sondage IFOP* réalisé pour l’association IRACM** et l’Union des fabricants (UNIFAB) montre ainsi que, « même en cas de légalisation officielle par les autorités françaises, les patients ne semblent pas encore tout à fait prêts ». En effet, seulement 17 % se déclarent disposés à commander des spécialités sur ordonnance par le biais d’une e-pharmacie (3 % l’ont déjà fait). Pour les produits ne nécessitant pas de prescription, ils semblent moins réticents à faire leurs emplettes sur Internet : 26 % s’y disent prêts et 9 % l’ont déjà pratiqué. Les principales motivations sont le prix (50 % des réponses) et le fait de ne pas avoir à présenter d’ordonnance (38 %). En cas d’autorisation de la vente en ligne, les internautes attendent des garanties officielles de la part de l’État via des logos et des certifications sur les sites (52 %), ou des recommandations du corps médical (51 %). Près d’un Français sur deux juge également nécessaire de devoir présenter une ordonnance pour pouvoir commander.
**Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments.
Equiper l’officine
Une automatisation des commandes à plusieurs niveaux
Concentration des groupements : le mouvement s'accélère
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements