En annonçant la généralisation automatique en 2019 de sa version du DMP, appelé « My Health Record » ou MHR, le gouvernement australien a également ouvert la possibilité aux 17 millions de citoyens concernés de sortir du dispositif. 1,15 million d'Australiens ont en effet choisi de ne pas avoir de MHR.
Jusqu'alors cité en exemple, le MHR, équivalent du DMP en Australie, vient de voir partir plus d'un million de ses bénéficiaires. En cause ? Des craintes sur la sécurité et la protection des données de santé dans le MHR et leur accès possible par un trop grand nombre de personnes. Les Australiens avaient initialement du 16 juillet au 15 octobre pour se signaler s'ils refusaient la création automatique de leur dossier. La période a été étendue jusqu'au 15 novembre, la plateforme technique pour se désinscrire ayant connu quelques difficultés face au nombre de demandes. Finalement, un amendement du Labor australien (parti travailliste) a été partiellement adopté le 14 novembre par le Sénat, permettant de repousser la date butoir pour faire son choix au 31 janvier 2019 (et non au 15 novembre 2019 comme proposé dans l'amendement).
Une réclamation soutenue par divers organismes comme l'Australian Medical Association, le Consumer Health Forum, le Royal Australian College of General Practitioners et nombre de médecins et autres soignants. S'ils ne sont pas forcément opposés au MHR, ils soulignent que des modifications dans les règles pourraient intervenir, notamment sur le périmètre des professionnels autorisés à accéder aux informations contenues dans le MHR. Ces modifications doivent être entérinées par le Parlement, ce qui n'est pas encore le cas et ne permet pas aux citoyens australiens de choisir en toute connaissance de cause la création automatique de leur MHR, ou au contraire la sortie du système.
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