« Une dissuasion nécessaire »

Publié le 28/01/2016
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Albert Amzalag, titulaire de la pharmacie du Trianon, au Chesnay dans les Yvelines, estime indispensable de disposer d’outils de dissuasion contre le vol tout en en relativisant les effets.

Une pharmacie exposée et protégée

« Notre pharmacie est à la fois très exposée, dans un centre commercial avec beaucoup de parapharmacie, et privilégiée, grâce à sa situation dans un quartier tranquille et grâce aussi à la protection que nous fournit le centre commercial. Néanmoins, il est nécessaire de disposer de la panoplie d’outils classiques contre la démarque inconnue, une vidéosurveillance, des antennes de détection et même un vigile. Rien d’original, mais tout cela est nécessaire. Nous avons renouvelé notre système de vidéosurveillance auprès de la société Videoconsult, très réactive. Mais il faut être réalistes, nous ne faisons que de la dissuasion. »

Un impact difficile à mesurer

« L’impact de la lutte contre la démarque inconnue est quasiment impossible à mesurer. À moins d’avoir investi à un instant T et de mesurer l’impact sur le chiffre d’affaires et les marges un an après sans qu’aucune autre action susceptible d’avoir un effet sur ces éléments chiffrés n’ait été entreprise, ce qui est rare, l’activité d’une officine est toujours le résultat d’une combinaison d’actions. Elle est néanmoins indispensable, tant la démarque inconnue fait partie de la nature des choses de nos jours, les auteurs des vols font toujours preuve d’audace et d’imagination comme le montre l’usage des sacs aluminisés. »


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3235