« Walking therapy »

La pandémie, boîte à idées ? On ne cesse de le répéter. Histoire au moins de trouver un aspect positif à la crise, chacun cherche à contourner les nouveaux obstacles, à s'adapter… La psychiatrie n'échappe pas au mouvement. Depuis un an, Isabelle Schoenen, installée à Sereing en Belgique, utilise ainsi la « walking therapy ». Une technique où la thérapeute et son patient s’entretiennent à l’extérieur, dans la nature, côte à côte plutôt que face à face. C'est à l'occasion du premier confinement qu'elle a eu l'idée de proposer cette alternative thérapeutique à ses patients. « L'extérieur apporte une nouvelle dimension à l'acte psychothérapeutique, un certain dynamisme », témoigne-t-elle. À l'en croire, ses patients ont accueilli très positivement l'initiative. Ils étaient heureux de bénéficier d'une consultation physique plutôt que par téléphone. D'autant qu'ils se trouvaient souvent confinés avec leurs enfants ou conjoint, ce qui ne facilite pas la libre expression, précise la psychiatre. Emmener ses patients en promenade, voilà une belle façon de les mettre sur le chemin de la guérison.