Déjà utilisées par des pharmacies en Europe et ailleurs dans le monde, les cryptomonnaies font leur entrée dans une officine parisienne, qui entend ainsi répondre aux besoins de ses clients, français et internationaux.
Cinq minutes, c’est le temps qu’il faut pour qu’une pharmacie entre dans le monde de la finance numérique. Le temps de l’inscription sur la plateforme Lyzi qui permet aux clients de régler leurs achats en cryptomonnaie. Alors que le recours au Bitcoin, Ethereum, Monero, Ripple et autres Lifecoin tend à se généraliser dans de nombreux commerces, Michael Cohen, titulaire de la pharmacie Bergère, dans le dixième arrondissement de Paris, a tenu à proposer également ce service de paiement numérique à ses patients, français ou étrangers.
Il a conclu un partenariat avec la plateforme Lyzi, qui permet de réaliser la transaction en quelques clics grâce à une application. Sur celle-ci, la somme dont doit s’acquitter le client en euro s’affiche en équivalence cryptomonnaie. Il suffit alors au pharmacien de scanner le QR code pour valider la transaction, à l’issue de laquelle le montant en monnaie locale - en l’occurrence en euros - lui sera reversé. Il est aussi très facile pour les pharmaciens d’intégrer ces transactions à leur comptabilité, promet Lyzi.
Cette modalité simple permet au pharmacien de s’adresser à tous les publics, touristes étrangers, mais aussi aux salariés des start-up de ce quartier de la capitale qui souhaitent régler leurs achats en cryptomonnaies. Inédite en France, la démarche de Michael Cohen est déjà pratiquée dans des pharmacies en Europe et dans le monde : avant lui, les cryptomonnaies ont été adoptées par des confrères italiens, américains, britanniques et ukrainiens. Autrefois réservées au paiement en ligne, les cryptomonnaies ont ainsi fait leur apparition, le 3 janvier, dans les pharmacies de Kiev de la chaîne ukrainienne ANC Pharmacy.
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