Afin de faire barrage aux abus de substituts nicotiniques consécutifs aux annonces sur un possible effet protecteur de la nicotine dans le Covid-19, un arrêté limite jusqu’au 11 mai, la dispensation de ces spécialités en officine et en interdit la vente sur Internet.
Jusqu’au 11 mai, les pharmacies seront tenues de respecter dans la délivrance des spécialités contenant de la nicotine le nombre strict de boîtes nécessaires pour un traitement d’une durée de 1 mois. Ce nombre est par ailleurs inscrit au DP, « que le patient ait ou non présenté une ordonnance médicale », précise un arrêté paru aujourd’hui au « Journal officiel ». Par ailleurs, la vente sur Internet de ces produits est suspendue par le même décret.
Cette mesure avait été annoncée dès hier par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui mettait en garde contre des demandes atypiques au comptoir. L’alerte avait été lancée mercredi par le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon sur les abus potentiels qui pourraient découler des résultats de différentes études sur un effet protecteur de la nicotine dans le Covid-19.
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