Il voulait faire bouger le monde de la santé, convaincu du rôle de proximité du pharmacien. Il croyait dans la santé militante et dans la force d’une coopérative pour défendre les valeurs d’indépendance du pharmacien. Richard Greaume est décédé le 25 janvier, à l’âge de 45 ans. Une maladie a mis brutalement fin à ses projets d’une approche holistique de la santé et à ses engagements au sein du groupement qu’il soutenait depuis quinze ans. En tant que vice-président de la commission santé, puis comme membre du Conseil de surveillance, vice-président national, puis enfin, à l’automne dernier, comme président du conseil de surveillance. Richard Greaume laisse le souvenir d’un homme passionné par son métier, enthousiaste, bienveillant, mais aussi créatif. C’est ainsi qu’il avait confié au « Quotidien du pharmacien », en octobre 2021, vouloir instaurer « une nouvelle gouvernance, calquée sur un découpage territorial accroissant la proximité avec les adhérents ». Une nouvelle organisation fondée sur l’expérience du terrain dont ce titulaire de Barentin, près de Rouen, espérait nourrir les orientations du groupement.
Le relais est pris pour l’heure par Valérie Kieffer, ainsi que par les vice-présidentes du Conseil national, du Conseil de surveillance et du bureau national qui auront à cœur d’inscrire leurs actions dans les pas de Richard Greaume.
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