Xavier-Charles Nicolas (pharmacien et élu en Eure-et-Loir) : « La profession souffre d’un défaut de communication. Il faut expliquer ce qu’est le revenu du pharmacien. Ce n’est pas son pouvoir d’achat. »
Philippe Gaertner (FSPF) : « Au niveau de l’État, nos représentants ne sont pas toujours au courant des problèmes économiques rencontrés par les pharmaciens. Pour avoir une bonne idée de l’état actuel des officines, il faut regarder les chiffres du retour sur investissement auquel on doit s’attendre lorsqu’on veut s’installer. »
Gilles Bonnefond (USPO) : « Même si on ne rencontre pas en pharmacie le même problème de désaffection pour l’exercice libéral que l’on observe aujourd’hui pour les médecins, les élus locaux doivent se poser la question de l’installation des jeunes pharmaciens. »
Bernard Charles (CEFH) : « Il y a maintenant un vrai choix à faire pour les pharmaciens, entre le salariat et l’exercice libéral. Malheureusement, les revenus des officinaux vont certainement continuer de stagner. Ils doivent obtenir un nouveau mode de rémunération : c’est l’avenir de la profession, car le modèle économique actuel de l’officine est révolu. »
Philippe Besset (FSPF) : « La rémunération du pharmacien a beaucoup baissé ces dernières années. Un nouveau mode de rémunération est indispensable. »
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