Même si elle propose désormais un honoraire de dispensation pour les produits chers, l’UNPF reste opposée au principe de l’honoraire à la boîte d’un euro. Son financement, d’abord, fondé sur une révision sur la marge dégressive lissée (MDL), lui paraît très risqué pour les entreprises officinales. Et puis, cela ne change rien, estime Michel Caillaud, puisque la rémunération sera ainsi toujours liée au nombre d’unités vendues.
Le conseiller de la présidente chargé de l’économie se demande également quel taux de TVA sera appliqué sur cet honoraire et si ce dernier sera maintenu lors d’achats de plusieurs boîtes en ligne ou au comptoir. « Certains seront tentés de ne faire payer qu’un honoraire », craint-il. Michel Caillaud fait également remarquer que cet honoraire ne stabilisera pas l’économie. En comparant les évolutions de la marge de ces dernières années avec ou sans honoraire, on s’aperçoit que « la perte au fil des ans est identique ». « L’honoraire à la boîte n’a qu’un léger impact sur les produits dont le PFHT est inférieur à 1,81 euro, mais un impact délétère sur les produits de la 2e et 3e tranches de la MDL, conclut Michel Caillaud. Or ces dernières sont en croissance et continueront de progresser dans l’avenir, alors que les produits de la 1re tranche sont plus susceptibles de voir leur prix diminué. »
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