Selon les statistiques de la caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), le revenu net annuel moyen des médecins est resté quasiment bloqué à 84 835 euros entre 2012 et 2013. La hausse en euros constants atteint à peine 0,39 %.
Contrairement aux idées reçues, les médecins généralistes s’en sortent le mieux. Dans le secteur 1, soit la majorité d’entre eux, ils voient leurs revenus augmenter de 1,81 %, à 73 276 euros. Une progression qui s’explique notamment par les effets de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), mais aussi par la diminution du nombre de praticiens.
Les spécialistes, en revanche, encaissent une baisse de 0,81 %, à 100 357 euros. De grandes disparités subsistent cependant. Les gériatres accusent une chute de 9,65 % et ne touchent plus en moyenne que 48 261 euros. De même, les biologistes subissent un recul de 13,16 %, à 73 657 euros, tandis que les cancérologues profitent d’une augmentation de 5,15 % de leurs revenus, à 180 269 euros. Comme le note la CARMF, ils appartiennent, avec les gynécologues obstétriciens (+2,5 %), aux rares spécialités ayant des revenus en hausse.
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