La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) met en garde les pharmaciens sur les risques de surstockage pouvant intervenir après le 1er juillet pour les produits de contraste utilisés pour les IRM, et après le 1er mars pour ceux nécessaires aux scanners.
La nouvelle n’a pas été bien accueillie par la profession qui, par cette disposition introduite à la dernière minute dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2023, voit lui échapper le marché des produits de contraste. En effet, constate la FSPF, il est vraisemblable que le dispositif de forfaitisation prévu incite les radiologues « à privilégier l’approvisionnement direct des produits de contraste auprès de l’industrie pharmaceutique, qui sera en capacité de leur proposer de meilleures conditions commerciales ».
Le syndicat rappelle qu’il s’est d’emblée formellement opposé à cette disposition, pourtant jugée conforme par le Conseil constitutionnel qu’il avait saisi. Dans l’attente de l’issue de la réunion qui se tiendra prochainement avec le ministère de la Santé et la CNAM, Philippe Besset a recommandé ce midi dans son intervention hebdomadaire de surveiller leurs stocks de produits destinés aux IRM et de veiller à ne pas constituer de surstockage sur les produits de contraste pour scanner. Car, rappelle-t-il, ces produits seront déremboursés et nous ne disposons pas d’informations précises sur les modalités de retour.
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