Fédération française des diabétiques

Une semaine pour prévenir et dépister le diabète

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Publié le 30/05/2025

La première semaine du mois de juin sera dédiée à la prévention du diabète. Organisée par la Fédération française des diabétiques, la Semaine de prévention du diabète a vocation à augmenter la connaissance de la maladie, sensibiliser les personnes à risque et encourager les comportements préventifs.

Du 1^er au 8 juin se tiendra la 14^e édition de la Semaine de prévention du diabète, organisée par la Fédération française des diabétiques (FFD). À cette occasion, les pharmaciens sont autorisés à réaliser des tests capillaires d’évaluation de la glycémie pour dépister une glycémie anormale. Par ailleurs, le Cespharm met à disposition des officinaux le questionnaire Findrisk (FINnish Diabetes Risk Score), recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS), qui vise à évaluer en 8 questions le risque de développer un diabète de type 2. La brochure et l’affiche de la campagne peuvent également être téléchargées sur le site du Cespharm. Cette année, le lien entre la génétique et le diabète est mis en lumière. Ainsi, la FFD rappelle que 92 % des 4,3 millions de personnes vivant avec un diabète en France sont atteintes d’un diabète de type 2 et que le retard diagnostic de cette pathologie est en moyenne de 10 ans. Par ailleurs, l’association organise sur sa chaîne YouTube mardi 3 juin de 18 heures à 18 heures 45 un webinaire intitulé « Hérédité et diabète de type 2 : ça change quoi de le savoir ? » ainsi que des événements en régions (conférences, groupes de rencontres, marches, stands de sensibilisation). La liste des manifestations est accessible sur le site de l’association.
Bien que l’hérédité reste un facteur de risque non modifiable, un contrôle médical régulier et une bonne hygiène de vie constituent des leviers pour retarder, voire éviter l'apparition du diabète de type 2. L’an passé, en préambule des Jeux olympiques, l’activité physique était le thème central de la semaine de prévention. En effet, « la pratique d’une activité physique régulière, même à faible intensité, (comme la marche, le jardinage ou encore le vélo à faible vitesse), permettrait de réduire de 30 à 50 % la survenue d’un diabète de type 2 », plaide la Haute Autorité de santé (HAS).