L’Association tunisienne des pharmaciens libres (ATPL) a protesté hier devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour réclamer l’abrogation de l’article 29 de la loi régissant le secteur pharmaceutique, qui fixe notamment le quota de population nécessaire pour l’installation d’une officine, arrêté actuellement à 5 000 habitants.
Selon Mohamed Ramzi Bouâoun, président de l’ATPL, 3 000 pharmaciens désireux de s’installer sont aujourd’hui inscrits sur les listes d’attente. Quant à Hela Fourati, représentante de la coordination nationale des jeunes pharmaciens, elle demande à ce que cet amendement à la loi sur l’organisation du secteur pharmaceutique soit accéléré afin « de rendre justice aux jeunes pharmaciens ».
Selon les représentants des jeunes diplômés, si la loi qui régit leur profession n’est pas modifiée, il leur faudra attendre 175 ans pour pouvoir s’installer. Relayés par les médias tunisiens, les jeunes pharmaciens n’hésitent pas à incriminer leurs aînés. Ils les accusent de faire barrage à la génération montante par le biais de règles édictées en leur faveur.
Quand bien même ils sont autorisés à s’installer, les jeunes diplômés se voient relégués dans des zones périphériques et non commerciales. En revanche, dénoncent ces derniers, les titulaires en place sont autorisés par la loi à des transferts entre quartiers attractifs et à proximité de centres médicaux.
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