Le ministre de l'Éducation nationale, Pap NDiaye, a annoncé que le niveau du nouveau protocole sanitaire applicable à la rentrée aux établissements scolaires serait décidé « dix jours avant la rentrée pour tout ou partie du territoire », en fonction de la situation de l'épidémie de Covid-19.
Alors que les élèves de la maternelle au lycée retrouveront les bancs de l'école début septembre, l'exécutif doit déjà réfléchir au protocole sanitaire qui sera appliqué à la rentrée. Avec une priorité, éviter le couac de janvier dernier lorsque le ministre d'alors, Jean-Michel Blanquer, avait annoncé les règles en matière de tests Covid à la dernière minute, plongeant parents et enseignants dans un certain désarroi. « Ce protocole sanitaire tire les leçons des difficultés de l'année passée », a d'ailleurs promis Pap NDiaye le 2 août devant les députés. Le ministre de l'Éducation nationale a notamment promis l'instauration, tout au long de l'année, « d'un délai de mise en œuvre de dix jours » afin de permettre aux équipes éducatives de s'adapter aux différents cas de figure.
Officialisé le 19 juillet, le nouveau protocole applicable à la prochaine rentrée « simplifie les règles avec un socle de recommandations générales et trois niveaux de mesures spécifiques », a poursuivi le ministre. Ces trois niveaux, catégorisés par les couleurs verte, orange et rouge, seront applicables nationalement ou localement tout au long de l'année scolaire. Ils visent à proposer, en fonction de la circulation du virus, des mesures progressives assurant la sécurité des enfants et des équipes éducatives tout en maintenant les écoles ouvertes. Concrètement, selon ce nouveau protocole, l'accueil des élèves ne pourra se faire qu'en présentiel, sauf si le niveau rouge, prévu en cas de situation sanitaire très dégradée, est activé. Dans ce dernier cas, un système hybride pourrait être mis en place, mais uniquement « au lycée lorsque la configuration de l’établissement le nécessite », détaille le site du ministère de l'Éducation nationale.
Désormais, les mesures relatives au port du masque et à la gestion des cas contacts se feront, elles, « en cohérence (...) avec les mesures sanitaires prises en population générale », a également annoncé Pap Ndiaye. Le ministre promet donc qu'il n'y aura plus « de mesure spécifique au milieu scolaire ».
Avec l'AFP
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