La réforme du mode de rémunération prévue par l’avenant n° 11 consiste à modifier les paramètres de la marge dégressive lissée (MDL) en même temps que de nouveaux honoraires apparaissent. Entre 2018 et 2020, la réforme doit apporter 215 millions d’euros au réseau, auxquels il faut ajouter environ 65 millions d’euros grâce aux nouvelles missions (tels les bilans de médication) et la revalorisation des entretiens pharmaceutiques, des indemnités tiers payant, des équipements des officines ou encore de la permanence des soins.
Toutefois, la nouvelle rémunération pourrait rapporter plus que prévue. « Quand on réalise des projections, on constate qu'elle va rapporter 115 millions d'euros en 2018 au lieu des 70 millions d’euros initialement prévus », indique Gilles Bonnefond. Et selon le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), en 2019, le gain pour le réseau dépassera les 75 millions d'euros fixés par l'avenant n° 11.
De son côté, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) fait remarquer que les 20 millions d’euros prévus pour financer les bilans partagés de médication ne seront pas versés par l’assurance-maladie car peu de pharmaciens en ont réalisé 2018.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?