Annoncée depuis des mois, l’expérimentation du cannabis thérapeutique a officiellement été lancée le 26 mars. Pour l’occasion, le ministre de la Santé s’est rendu au CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) où il a pu assister à la première prescription d’un traitement à base de cannabis en France dans le service du Pr Nicolas Authier, président du comité scientifique temporaire sur le cannabis à usage médical. Pour rappel, l’expérimentation doit durer deux ans et va impliquer 3 000 patients souffrant de certaines pathologies graves et ne pouvant être soulagés grâce aux traitements disponibles (certaines formes d’épilepsie et douleurs neuropathiques, effets secondaires liés à des chimiothérapies, situations de soins palliatifs, certaines douleurs liées à la sclérose en plaques).
Les prescriptions se feront sur ordonnance sécurisée, d’abord à l’hôpital, puis en ville, où des médecins généralistes et des pharmaciens spécifiquement formés accompagneront les patients. À ce jour, entre 150 et 200 professionnels de santé de ville ont déjà suivi la formation nécessaire pour dispenser des médicaments à base de cannabis (sous forme d’huiles pour voie orale dans un premier temps, les fleurs séchées pour inhalation après vaporisation ne devraient pas être disponibles avant juin). D’autres médecins et pharmaciens volontaires pourront être inclus dans l’expérimentation dans les semaines et mois à venir.
Entretien avec la présidente de l’Ordre
Carine Wolf-Thal : « On nous envie le modèle de la pharmacie française »
Dans les Hauts-de-France
Quand la pub booste le recours aux TROD angine
Crise des remises génériques
Le plan d’action de l’Ordre pour défendre le maillage
Menaces sur le maillage
Dans la Meuse, trois quarts des pharmacies en grève le 10 septembre