Selon des chiffres extraits du fichier IQVIA/Pharmastat, la délivrance de génériques a progressé de plus de 3 points en un an.
Entre janvier 2019 et janvier 2020, cette progression s'établit aux alentours de 3 %, confirme Denis Millet, président de la commission études et stratégies économiques de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Alors que le taux de substitution à l'intérieur du Répertoire des génériques atteignait 80 % en janvier 2018 et en janvier 2019, il culmine en effet, pour le premier mois de l'année en cours, à 83 %. Une augmentation logique compte tenu des dispositions prévues par l'article 66 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019, qui impliquait notamment la limitation du recours à la mention non substituable (NS) (voir notre article « abonné »).
Reste à voir désormais si cette tendance sera confirmée dans les mois à venir. La question de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) générique qui sera versée aux officinaux devra elle aussi être tranchée. « Pour l'instant, la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) ne nous a pas contactés pour définir la liste des molécules retenues, précise Denis Millet. De plus, comme l'incitation repose désormais sur les patients, la CNAM estime-t-elle qu'il est désormais inutile de verser une partie des économies aux officinaux ? », s'interroge-t-il.
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