L'épidémie à coronavirus aura divers impacts sur l’officine. Notamment du fait de l’absence de collaborateurs, confinés ou malades, qui peut avoir rapidement des conséquences sur l’activité de la pharmacie. Faute de solutions alternatives (remplaçants…) le titulaire peut être amené à fermer son officine pendant la durée de l’indisponibilité de ses salariés. De même, le titulaire lui-même peut être contraint pour des raisons médicales de fermer son entreprise. Ces deux cas de figure sont certes à envisager en tout dernier recours car toute fermeture d’officine met à mal la permanence des soins.
Pour éviter que la pérennité économique de l’officine ne soit en jeu, le titulaire dispose de plusieurs outils. Le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises. Ainsi, des délais de paiement seront accordés dans les échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts). Pour les situations les plus précaires, des remises d’impôts directs pourront être décidées dans le cadre d'un examen individualisé des demandes. Et enfin un soutien de l’État et de la banque de France pourra être accordé pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires. Le maintien de l'emploi dans les entreprises sera assuré par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé.
Autre option à étudier en cas de fermeture contrainte : les titulaires disposant d’une couverture perte d’exploitation au sein de leur contrat d'assurance, doivent se rapprocher de leur assureur. Certes, cette couverture prévoit en général une perte d’exploitation résultant d’un dommage aux biens (inondation, incendie…) mais certains contrats peuvent contenir d'autres clauses et il est recommandé de vérifier.
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