Le port de casque ou d’oreillettes, de manière abusive et à volume trop élevé, a été multiplié par trois depuis 2007, selon une enquête publiée dans le Bulletin hebdomadaire de veille sanitaire (InVS).
Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (InVS) du samedi 19 janvier 2019, l’écoute de musique amplifiée est passée, de 2007 à 2014, de 4 % à 13 % pour les 18-35 ans et atteint même les 25 % chez les 15-19 ans. À en croire les prédictions de l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), environ 50 % des jeunes de 12 à 35 ans, soit 1,1 milliard de personnes, risquent donc à terme de souffrir de pertes auditives en raison « d'une exposition prolongée et excessive à des sons forts », et ce malgré la réglementation française qui fixe à 100 décibels la puissance sonore maximale de sortie des baladeurs. Pour tenter d'enrayer ce phénomène, l'OMS a instauré, le 12 février, une nouvelle norme recommandant aux fabricants de smartphones et de lecteurs audio d'inclure des systèmes permettant d'évaluer les risques liés au volume sonore. Mais il ne s'agit pas là d'une obligation…
D’après les données de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), il faut 8 heures d’exposition à 80 décibels (dB) pour détériorer l’audition, mais seulement 1 heure à 89 dB, et quelques minutes à 100 dB. Un baladeur dont le volume est poussé à son maximum atteint justement ce niveau sonore. Or, aujourd'hui, la musique se consomme sous casque, et cela dès l'école primaire.
A la Une
Baisse du plafond des remises génériques : les pharmaciens s’apprêtent à frapper plus fort
Luttes contre les violences
Renforcement de la sécurité des soignants : que prévoit la nouvelle loi ?
Entretien avec Jean Malibert : « Nous voulons évaluer des projets très différents »
Baisse du plafond des remises génériques
Les pharmaciens dans la rue pour défendre l’économie de l’officine