Tableaux et graphiques à l’appui, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a défendu aujourd'hui, lors d'un point presse, les performances économiques enregistrées depuis l’introduction de l’avenant 11 à la convention pharmaceutique.
Entre les prévisions de juillet 2017 et la projection aujourd’hui de l’impact de la réforme, (introduite par l’avenant 11) à fin 2020, la rémunération serait améliorée de 150 millions d’euros, portée par les honoraires de dispensation qui compenseraient largement le recul de la marge commerciale. S’appuyant sur les données Pharmastat d’IQVIA, le président, Gilles Bonnefond, note en effet le recul constant du nombre de médicaments vendus à l’officine, le nombre d’unités baissant de 53,2 millions entre 2018 et 2019 (-2,07 %) alors que le chiffre d’affaires a renoué avec la croissance depuis l’an dernier. Entre 2018 et 2019, il s’améliore de 549,3 millions d’euros (+2,14 %). Quant à la rémunération globale, elle gagne 101,2 millions d’euros (+1,97 %).
Reprenant le comparatif établi par IQVIA pour les années 2018 et 2019 avec et sans l’avenant 11, Gilles Bonnefond note qu’il permet de préserver 530 millions d’euros sur deux ans et que « la réforme a bénéficié à toutes les typologies d’officine ». Il rappelle que l’assurance-maladie s’était engagée à compenser les pertes des pharmacies pour lesquelles la réforme aurait un effet négatif. « Ce qu’elle a fait pour les 27 officines concernées en 2018 et pour des sommes finalement très limitées, précise Gilles Bonnefond. Nous avons signé ensemble une réforme qui garantit que jamais aucun pharmacien ne sera perdant. »
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