Une enquête réalisée par Direct Medica pour Les Échos Études affirme que les pharmaciens ne se sentent par prêts « aux évolutions les plus probables de leur exercice » et sont « très majoritairement pessimistes (80 %) quant aux perspectives de leur métier ».
Menée en ligne auprès de 300 titulaires, cette étude prend le parti de choisir comme « évolutions les plus probables » de l'activité officinale d'ici à dix ans, l'ouverture du capital ou la perte du monopole sur les produits d'automédication. Il n'est donc pas étonnant que les pharmaciens répondent majoritairement ne pas y être prêts alors qu'il s'agit des piliers de l'activité officinale défendus jusqu'alors avec succès.
Au contraire, les titulaires interrogés souhaitent renforcer leur cœur de métier, en priorité la dispensation de médicaments, les conseils de prévention et les actions de dépistage. Selon Direct Medica, les pharmaciens sont peu nombreux à envisager l'appartenance à une chaîne de pharmacie (19 %), le fait de devenir pharmacien référent d'une pathologie (18 %), ou de réaliser davantage d'entretiens pharmaceutiques rémunérés et plus de coopérations interprofessionnelles avec les médecins (15 %).
Enfin, « le risque d’ubérisation de la pharmacie est une réalité pour seulement un tiers des titulaires interrogés » alors que, selon Les Échos Études, « ce risque existe bel et bien » puisque « de nombreuses solutions digitales » pourraient « court-circuiter la pharmacie pour le conseil et la distribution physique des produits de santé », tandis que la GMS poursuit son offensive « sur la vente en ligne des produits hors monopole ».
Plus d'informations sur cette étude ici.
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