Acquisition ou extension

PharmEquity ouvert à tous

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Publié le 01/06/2021

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Créée il y a deux ans à l’initiative de deux syndicats (FSPF et UNPF), la plateforme de financement participatif PharmEquity, initialement dédiée à la primo-installation, s’adresse désormais à tout titulaire porteur de projets.

Conjuguer mobilité et indépendance : c’est le principe sur lequel repose PharmEquity. Tout comme les officinaux qui ont dû faire preuve de réactivité face à la pandémie, l’écosystème du financement de l’officine s’adapte lui aussi aux évolutions récentes du métier. Tout pharmacien titulaire souhaitant agrandir son espace de vente, transférer, accéder à une autre typologie d’officine, ou encore s’implanter dans une autre région, pourra désormais recourir à ce mode de financement, inédit dans la profession.

Mis en place par la Fédération des syndicats pharmaceutiques (FSPF) et l’Union nationale des pharmaciens de France (UNPF), avec la garantie d’Interfimo, PharmEquity avait été initialement conçu pour soutenir l’installation des jeunes diplômés ou des adjoints, tout en mettant à profit l’épargne de confrères plus avancés dans leur carrière. En effet, ce modèle ne consiste pas à accorder un emprunt au futur installé, mais bien à entrer directement au capital de son officine. Et ce, paradoxalement, sans contact direct entre confrères. Exerçant dans une région différente, l’investisseur n’a aucun moyen d’ingérence dans la gestion de l’officine au quotidien.

Sleeping partner

En quelques clics sur la plateforme, l’investisseur « fait son marché » en prenant connaissance des fiches signalétiques qui présentent, en toute transparence, les caractéristiques de chaque officine et de chaque projet. Il sélectionne ensuite le montant qu’il souhaite investir et peut même répartir le montant de son investissement entre plusieurs projets en misant pour chacun d’eux une somme minimale de 20 000 ou 30 000 euros. Ce modèle qui ne réclame qu’un pacte d’associé est donc bien éloigné des montages financiers classiques qui induisent un droit de regard de l’investisseur. Celui-ci agit, dans le cas de PharmEquity, en « sleeping partner », qui ne pourra revendre ses parts une fois passé un délai de douze ans. La plus-value, quant à elle, reviendra uniquement au pharmacien titulaire porteur du projet.

M. B.