Lutte contre la fraude et le mésusage

Ozempic, Trulicity, Victoza : le formulaire désormais obligatoire pour le remboursement

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Publié le 01/09/2025

Crédit photo : SYSPEO/SIPA

À partir du 1er septembre 2025, les traitements antidiabétiques analogues du GLP-1 sont pris en charge par l’assurance-maladie uniquement sur présentation, lors de la dispensation, du formulaire d’accompagnement à la prescription.

À compter du 1er septembre 2025, les analogues du GLP-1 (Ozempic, Victoza et Trulicity) ne seront remboursés que si le patient présente au pharmacien le justificatif délivré par son médecin, en sus de son ordonnance. La période transitoire de tolérance mise en place par l’assurance-maladie, qui permettait au pharmacien de délivrer une prescription d’analogue du GLP-1 sans formulaire (mais sans tiers payant pour le patient), a pris fin le 31 août 2025.

Désormais, le pharmacien « doit s’assurer de la présence et de la complétude de l’ordonnance et du justificatif », indiquant une « prescription dans le champ de l’AMM », avant de facturer les produits à l’assurance-maladie. « Sans ces éléments, les patients seront réorientés vers leur prescripteur ou devront payer les produits sans prise en charge de l’assurance-maladie », indique la CPAM. Une fois établi, le justificatif reste valable indéfiniment (y compris en cas de renouvellement ou de nouveau prescripteur).

Le formulaire, mis en place le 1er février 2025, est à remplir par le médecin sur amelipro et propose un résultat « dans l’AMM » ou « en dehors de l’AMM ». Si la prescription est associée à la mention « en dehors de l’AMM », le prescripteur doit porter la mention « non remboursable » sur l’ordonnance et informer son patient que le traitement ne sera pas pris en charge par l’assurance-maladie.

Ce dispositif concerne le sémaglutide (Ozempic), le dulaglutide (Trulicity) et le liraglutide (Victoza) pour les patients diabétiques de type II insuffisamment contrôlés, soit en association avec d’autres antidiabétiques, soit en monothérapie si la metformine est inappropriée. L’assuré doit conserver l’original du justificatif qu’il devra présenter au pharmacien à chaque délivrance.


Source : lequotidiendupharmacien.fr