La baisse des tarifs au 1er novembre sur les orthèses élastiques de contention des membres, bandes herniaires et autres ceintures médico-chirurgicales inquiète l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Le syndicat redoute les conséquences pour le réseau officinal mais aussi pour les fabricants français.
Le Comité économique des produits de santé (CEPS) projette de baisser de 1,8 % au 1er novembre les tarifs des bandages herniaires, des orthèses élastiques de contention des membres, des ceintures médico-chirurgicales et corsets orthopédiques en tissu armé inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables. Annoncée au « Journal officiel » du 21 septembre, cette mesure assortie d’une diminution des prix limites de vente (PLV) au public inquiète d’autant plus l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qu’elle sera suivie, le 1er novembre 2025, d’une nouvelle baisse de 1,8 %.
Le syndicat alerte les autorités sur les risques d’une telle mesure. Outre l’augmentation du reste à charge pour les patients et la diminution de l’accès à ces produits causée par la fragilisation du réseau officinal et de ses stocks, ces baisses de tarifs pourraient avoir un effet paradoxal sur les dépenses de l’assurance-maladie. Celle-ci aurait en effet à supporter une hausse des renouvellements de ces produits, liés à une qualité moindre. Ou encore à une hausse des hospitalisations en raison d’une détérioration de l’observance. Enfin, met en garde l’USPO, ce seront in fine les fabricants français, et par conséquent le Made in France qui feront les frais de ces nouvelles coupes tarifaires.
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