Un deuxième round au niveau des négociations conventionnelles aura lieu en 2023, sur le volet économique uniquement. Un calendrier qui laisse songeurs quelques officinaux qui se demandent s'il ne sera pas trop tard pour mener de telles discussions. Sur ce sujet, Philippe Besset et Thomas Fatôme ne partagent pas la même vision. Pour le premier nommé, la réponse est claire, « il fallait absolument attendre 2023 », pour laisser passer l'effet Covid. « Il y a de la souffrance chez les pharmaciens qui n'ont pu s'impliquer dans l'ensemble des mesures Covid. En 2023, ce sera le bon moment pour aborder le volet économique », assure Philippe Besset. En revanche, ce décalage d'un an, Thomas Fatôme, lui, le regrette. « L'assurance-maladie avait fait de très bonnes propositions, nous aurions voulu enchaîner dès cette année sur la partie économique, mais les deux syndicats (la FSPF et l'USPO) ne l'ont pas souhaité ».
Rendez-vous donc en 2023.
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