Alors que la ministre de la Santé a annoncé lundi que la vaccination à l’officine allait être lancée à titre expérimental, des médecins généralistes accusent cette mesure « d’aggraver la désorganisation du système de santé français ». « Une fausse bonne idée », selon le syndicat MG France, qui n’hésite pas, en guise de piqûre de rappel, à citer la vaccination contre la grippe H1N1 orchestrée par Roseline Bachelot et celles de l’un de ses prédécesseurs, Philippe Douste-Blazy, contre l’hépatite B. « Deux campagnes qui avaient pour point commun une absence de concertation avec les acteurs de santé concernés, au premier rang desquels, les médecins généralistes », souligne MG France.
Appelant les parlementaires « à ne pas céder aux lobbies et à refuser la vaccination par d’autres professions », le syndicat émet l’idée d’un stock de vaccins mis à disposition des généralistes, en concertation avec les pharmaciens de proximité. Ce stock permettrait « la réalisation immédiate de la vaccination, au fil de la consultation, chez toutes les personnes qui en auraient besoin ».
À savoir pour bien dispenser
Bon usage des opioïdes : un questionnaire pour évaluer le risque de dépendance
Soins non programmés
OSyS : bientôt le bilan
Dans les Alpes-Maritimes
Dépistage du VIH : une expérimentation à l’officine
Marché de l’emploi post-Covid
Métiers de l’officine : anatomie d’une pénurie