LES PHARMACIENS allemands rappellent aux 4,5 millions de musulmans vivant dans le pays qu’ils ne doivent pas suspendre ou modifier inconsidérément leurs traitements médicamenteux en raison du Ramadan, qui a commencé le 18 juin, et leur proposent des conseils pratiques pour mieux combiner leurs prescriptions pharmaceutiques et religieuses.
Comme elle le fait depuis plusieurs années, l’association fédérale des pharmaciens (ABDA) s’adresse aux musulmans par voie de presse et dans les officines. Elle rappelle que l’arrêt d’un traitement, ou que la modification de l’heure des prises, doit s’effectuer en concertation avec un médecin ou un pharmacien, et invite en particulier les diabétiques à la vigilance, d’autant qu’ils modifient aussi leurs heures de repas. L’ABDA souligne que le Coran dispense les malades du jeûne, même si certains d’entre eux l’observent néanmoins. Les médicaments inhalés contre les maladies respiratoires, de même que les gouttes ophtalmiques, sont autorisés pendant le jeûne, à l’inverse des gouttes nasales et des suppositoires, précisent enfin les pharmaciens dans leur communiqué.
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