Rendue obligatoire par l’arrêté de bonnes pratiques de dispensation, la sérialisation provoque la colère de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) qui refuse toute pénalité financière, et par conséquent toute sanction en cas de non-application.
L’argument retenu par le syndicat est le suivant : ce dispositif est onéreux et superflu pour lutter contre la falsification de médicaments. Et surtout, il ne revient pas aux pharmaciens d’en payer les frais, France MVO, l'organisme français dédié à la sérialisation, n’ayant mis aucune solution gratuite à leur disposition. La FSPF annonce par conséquent vouloir obtenir une valorisation de cet engagement supplémentaire de la profession dans la prochaine convention pharmaceutique.
A la Une
Médicaments et pesticides : tout le littoral français est contaminé
Médicament
Tensions sur la rispéridone injectable : comment le pharmacien doit-il s’adapter ?
Réduction des risques
Et si on abaissait l’âge des recommandations à 50 ans ?
Au ministère de la Santé
Stéphanie Rist, une ministre qui vous veut du bien