Des pharmaciens s'apprêtant à partir à la retraite et/ou à cesser leur activité ont eu le malheur de voir leur carte de professionnel de santé (CPS et e-CPS) être désactivée trop tôt. Une situation problématique pour les officinaux concernés mais qui ne devrait plus être observée désormais.
Ces derniers mois, des officinaux sur le point de céder leur activité ont alerté la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) sur un dysfonctionnement particulièrement gênant. Alors que la cessation n'était pas encore effective, certains d'entre eux ont découvert que leur carte CPS et e-CPS mais aussi la carte de leurs salariés (CPE) avaient été désactivées bien trop en avance. Selon le syndicat, ce problème est le plus souvent intervenu « en cas de cession de l’officine à un repreneur ou de départ à la retraite ». Des désactivations précipitées qui ont bien sûr perturbé le fonctionnement des officines concernées.
La FSPF a sollicité le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens et l'Agence du numérique en santé (ANS) pour les alerter sur ces difficultés. Comme l'annonce le syndicat, l'ANS a pris les mesures adéquates et « désactivera désormais les cartes CPS, e-CPS et CPE, un mois après la date de fin d’activité du pharmacien (soit date de fin d’activité + 30 jours) ». Un délai supplémentaire qui permettra notamment aux pharmaciens « de retraiter sereinement les factures résiduelles mais aussi les factures rejetées par les organismes d’assurance maladie destinataires », ajoute la FSPF, qui précise que cette solution est d'ores et déjà opérationnelle.
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