Le calme après la tempête

AVRIL. Après l’affluence du mois de mars, succède une chute brutale du trafic officinal qui impacte fortement le chiffre d’affaires. Plusieurs dispositifs d’aide sont mis en place : report de charges, compensation de pertes de revenus, prêt garanti par l’État… Pour autant, les pharmaciens ne s’ennuient pas, ils poursuivent les missions exceptionnelles qui leur ont été confiées et s’attellent à de nouvelles, telles que la dispensation des médicaments de l’IVG après téléconsultation. Les outils numériques et le sans contact sont en plein développement dans un monde où la distanciation sociale devient la règle. Malgré la baisse d’activité, les incivilités au comptoir augmentent alors que nombre de Français ne comprennent pas les restrictions de délivrance. Une incompréhension exacerbée par le confinement et par les changements de doctrine du gouvernement, comme le retour en grâce du port du masque en population générale et l’apparition du masque grand public en tissu… que les pharmaciens sont finalement autorisés à vendre.