La demande en iode augmente

À l’instar de leurs confrères polonais, certains pharmaciens du Grand Est font face à une demande croissante en pastilles d’iode de la part d’une population angoissée par une éventuelle escalade nucléaire du conflit en Ukraine. Une demande qu’ils ne peuvent cependant satisfaire à moins que ces patients résident dans un périmètre de 20 kilomètres autour d’une centrale nucléaire, comme le prévoit la réglementation française. À l’inverse, les pharmaciens belges sont autorisés à distribuer gratuitement des pastilles d’iode. Ainsi, pour la seule journée du 28 février, au lendemain de l’annonce de Vladimir Poutine sur la mise en alerte de ses forces de dissuasion, près de 30 000 Belges se sont rendus en officine pour se procurer ces comprimés, selon l’Association des pharmaciens belges (APB).