Trois préparateurs en pharmacie de l'hôpital de Vannes ont été reconnus coupables par le tribunal correctionnel de la préfecture du Morbihan, qui les jugeait pour le vol de 18 000 médicaments entre 2015 et 2018.
Les peines de chaque participant ont été ajustées en fonction de leur implication dans le délit. Ainsi, deux préparatrices ont été condamnées à respectivement 3 et 9 mois de prison avec sursis, ainsi qu'à une interdiction d'exercer leur profession dans le milieu hospitalier pendant 2 et 5 ans, selon le journal « Le Télégramme ». Le troisième complice, qui travaille toujours au sein de l'hôpital mais dans un autre service, a été condamné à une amende de 300 euros avec sursis. De plus, tous les trois doivent verser 2 869 € de dommages à l’hôpital de Vannes.
Les 3 préparateurs avaient mis en place un « système très structuré », selon l’avocate de l’hôpital, où ils modifiaient les commandes des différents services, leur attribuant des médicaments qui n'avaient jamais été demandés. Un manège qui a été rendu possible par le fait que la pharmacie de l'hôpital ne disposait ni de vidéosurveillance, ni de système de gestion informatisée.
C'est uniquement après avoir constaté une variation anormale du stock de certains médicaments (psychotropes, antidouleurs, paracétamol codéiné…) que le chef de service avait décidé de mettre en place un inventaire quotidien, ce qui a permis de révéler l'ampleur du détournement.
Lors de leur procès, les préparateurs ont affirmé que cette pratique était courante et connue dans le service, mais également que les médicaments en question n'étaient utilisés que pour leur usage personnel ainsi que celui de leurs proches et de leurs collègues, et non pour être revendus.
LPPR
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